« Prétendre que cette loi menace l’union nationale relève du mensonge. Seules la justice et la représentation équitable renforcent l’union nationale », a-t-il martelé, rappelant les débats autour de la loi électorale, qui ont eu lieu depuis l’approbation en Conseil des ministres d’un projet fondé sur le mode du scrutin proportionnel et découpant le Liban en 13 circonscriptions, jusqu’à l’approbation de la loi « orthodoxe » au sein des commissions parlementaires conjointes. « Le camp adverse a rejeté toutes les propositions de loi, et il est clair aujourd’hui que certains campent sur leur position pour organiser les législatives sur base de la loi électorale de 1960 et que d’autres sont en faveur du mode de scrutin mixte, au concept révolu », a-t-il expliqué. « Nous tenons à la loi proposée par le Rassemblement orthodoxe, surtout que les chrétiens l’ont approuvée à l’unanimité, sous l’égide du patriarche maronite, et ce n’est pas chaque jour que nous pouvons garantir une telle unanimité », a-t-il ajouté, critiquant les tractations en cours qui visent à conclure des accords bipartites autour de la loi électorale et notant que « les deux parties ayant mis la main sur les droits des chrétiens sont notamment celles qui refusent d’assister à la séance plénière de mercredi ». « Depuis 1992 et jusqu’à ce jour, la communauté chrétienne est marginalisée. Nous sommes engagés à nous unir afin de récupérer nos droits. De ce fait, nous appuyons la loi orthodoxe qui ne sert pas les intérêts d’un parti mais ceux de tous les chrétiens », a conclu M. Aoun.
Liban
Aoun dénonce une loi de 1960 déguisée
OLJ / le 15 mai 2013 à 01h03
« Prétendre que cette loi menace l’union nationale relève du mensonge. Seules la justice et la représentation équitable renforcent l’union nationale », a-t-il martelé, rappelant les débats autour de la loi électorale, qui ont eu lieu depuis l’approbation en Conseil des ministres d’un projet fondé sur le mode du scrutin proportionnel et découpant le Liban en 13 circonscriptions, jusqu’à l’approbation de la loi « orthodoxe » au sein des commissions parlementaires conjointes. « Le camp adverse a rejeté toutes les propositions de loi, et il est clair aujourd’hui que certains campent sur leur position pour organiser les législatives sur base de la loi électorale de 1960 et que d’autres sont en faveur du mode de scrutin mixte, au concept révolu », a-t-il expliqué. « Nous tenons à la loi proposée par le Rassemblement orthodoxe, surtout que les chrétiens l’ont approuvée à l’unanimité, sous l’égide du patriarche maronite, et ce n’est pas chaque jour que nous pouvons garantir une telle unanimité », a-t-il ajouté, critiquant les tractations en cours qui visent à conclure des accords bipartites autour de la loi électorale et notant que « les deux parties ayant mis la main sur les droits des chrétiens sont notamment celles qui refusent d’assister à la séance plénière de mercredi ». « Depuis 1992 et jusqu’à ce jour, la communauté chrétienne est marginalisée. Nous sommes engagés à nous unir afin de récupérer nos droits. De ce fait, nous appuyons la loi orthodoxe qui ne sert pas les intérêts d’un parti mais ceux de tous les chrétiens », a conclu M. Aoun.
commentaires (0)
Commenter