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Liban

Mansour : La Turquie « pas responsable » du sort des otages libanais en Syrie

Les parents des détenus de Aazzaz ont bloqué la route devant l’immeuble des Lazaristes au centre-ville, hier.

Les parents des pèlerins chiites libanais détenus à Aazzaz ont menacé d’adopter des mesures d’escalade très fermes si le président de la République, Michel Sleiman, ne convoque pas dans les prochaines 48 heures l’ambassadeur de Turquie, Inan Ozyildiz, pour lui demander d’accélérer le processus menant à la libération de leurs proches, soulignant qu’ils bloqueront la route de l’aéroport et empêcheront même par la force les vols de la compagnie Turkish Airlines.


Les parents des détenus de Aazzaz ont poursuivi hier leur mouvement de protestation et ont observé un sit-in devant les bureaux de la Turkish Airlines et du Centre culturel turc, situés dans l’immeuble des Lazaristes au centre-ville, dressant une tente sur la chaussée et bloquant cette artère de la ville. Cela a mené à un accrochage entre les familles des détenus et les forces de l’ordre. La route a été rouverte quand tous les employés du Centre culturel turc ont quitté leurs bureaux .
Prenant la parole, Adham Zgheib, membre du comité du suivi des parents des détenus de Aazzaz, a indiqué que « nous ne sommes pas contre les citoyens turcs ou la communauté turque habitant le Liban. Cette dernière peut cependant exercer des pressions sur son gouvernement afin de le pousser à agir ». Menaçant de nouveau de « bloquer la route de l’aéroport », il a indiqué que « les parents des détenus empêcheront les avions de la compagnie aérienne turque d’atterrir et de décoller à l’aéroport de Beyrouth ».


Se penchant sur le sujet, le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a souligné qu’il « n’existe pas de nouvelles données relatives au dossier des otages de Aazzaz », notant que « l’État libanais ne fait pas assumer la responsabilité des enlèvements à la Turquie. Nous avions demandé de l’aide d’Ankara car il entretient de bonnes relations avec l’opposition syrienne ».

 

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commentaires (6)

Il n'a pas changé le bon ministre Mansour, depuis le temps de son poste d'ambassadeur ici à Bruxelles. Je dois dire qu'il fut convivial à mon égard s'inquiétant de ma santé et m'offrant à chaque fois me rendant chez lui pour dire bonjour, une mankouché et une bonne tasse de thé . Il avait les mêmes opinions qu'aujourd'hui. Encore un trait d'esprit Monsieur le ministre pour mériter un poste diplomatique ou un ministère en Assadie.

Charles Fayad

15 h 56, le 23 avril 2013

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Commentaires (6)

  • Il n'a pas changé le bon ministre Mansour, depuis le temps de son poste d'ambassadeur ici à Bruxelles. Je dois dire qu'il fut convivial à mon égard s'inquiétant de ma santé et m'offrant à chaque fois me rendant chez lui pour dire bonjour, une mankouché et une bonne tasse de thé . Il avait les mêmes opinions qu'aujourd'hui. Encore un trait d'esprit Monsieur le ministre pour mériter un poste diplomatique ou un ministère en Assadie.

    Charles Fayad

    15 h 56, le 23 avril 2013

  • Mansour ! C'est une blague ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 59, le 23 avril 2013

  • ENFIN ! Une parole intelligente...

    SAKR LOUBNAN

    10 h 45, le 23 avril 2013

  • Prière lire : Le voisin de M Ismail, dans le cas, c'est la Turquie....

    Halim Abou Chacra

    05 h 35, le 23 avril 2013

  • La Clef de la Porte, chez le Hezbollah...

    SAKR LOUBNAN

    05 h 21, le 23 avril 2013

  • M Ismail habite un immeuble de haut standing à Beyrouth. Un jour, pendant qu'il est en voyage et que ses enfants sont à l'école, un cambrioleur réussit à pénétrer dans sa maison, surprenant sa femme en robe de chambre. Celle-ci s'affole et commence à crier. Pris de panique, le cambrioleur tire sur elle, la tue et s'enfuit. M Ismail, avisé de la mort de sa femme, revient à toute presse. Désespéré, il accuse du meurtre son voisin qui n'a pas accouru et tué le voleur. M Ismail c'est la Turquie qui est accusée de l'enlèvement des neuf citoyens chiites libanais pour n'avoir pas réussi à ce jour, comme elle l'a déjà déclaré, à obtenir la libération de ces citoyens auprès de la faction de la révolution syrienne qui les a kidnappés. Encore une fois on comprend le désespoir des familles des otages, mais on ne peut s'empêcher de constater et de dire que, mal conseillées, elles s'adressent à la mauvaise adresse, soit la Turquie dans le cas. Il faut que les parents des otages fassent pression sur l'Iran, à travers le Hezbollah, afin que ce pays, qui peut absolument tout en Syrie, fasse pression sur le gouvernement de Damas et l'oblige à accepter l'échange des neuf Libanais chiites contre des prisonniers et prisonnières syriens, tel que l'exigent les kidnappeurs et comme cela a été fait pour 48 kidnappés iraniens. C'est l'unique voie efficace. Toute autre action des familles des otages est une erreur.

    Halim Abou Chacra

    04 h 54, le 23 avril 2013

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