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À Tripoli, des étudiants s’engagent pour la planète

Le campus numérique francophone de Tripoli a organisé, en étroite collaboration avec les clubs de l’environnement des universités du Liban-Nord, le séminaire « Protégeons notre planète : un premier pas », qui s’est tenu le 19 mars au palais Nawfal, à Tripoli.

Najwa Ibrahim et Hassan Hachem, de l’université Jinan, exposant leurs idées au CNF de Tripoli.

« Il ne s’agit pas uniquement pour les universités d’éduquer les décideurs de demain à l’écologie. Il faut changer, dès maintenant, les habitudes de chacun pour valoriser les déchets », lance Rayane Nasser, animatrice et documentaliste à l’AUF. Najwa Ibrahim et Hassan Hachem, étudiants à l’université Jinan, sont convaincus de l’importance du recyclage pour la sauvegarde de l’environnement. Les jeunes activistes ont écrit et joué un petit sketch dénonçant le manque d’engagement des politiciens libanais pour le recyclage.
« Nous considérons que le recyclage est une attitude, un comportement et une initiative personnelle. Pour de meilleurs résultats, il faut unir les efforts du gouvernement, du secteur privé, des écoles, des universités et des citoyens », proposent Amira Halabi, Janette al-Chami et Tamara Hanna de l’Université de Balamand. De son côté, Mounir al-Assad, étudiant à l’Université arabe de Beyrouth (UAB), est fier des nombreuses initiatives vertes dans lesquelles le Club de protection environnementale (EPC) de l’établissement est impliqué, telle une campagne visant à encourager les étudiants à utiliser le transport public.
Mariane Ghosson et Nadine Abi Mansour, étudiantes en gestion à l’Université libanaise, ont, quant à elles, mené des études sur le recyclage au Liban. Elles en déduisent que « le recyclage, en réduisant le volume des déchets et en diminuant la pollution, est un processus profitable même pour les entreprises ». Cynthia Yaacoub, fière de la récente conversion de l’USEK en campus carbone neutre, a insisté sur le slogan de son université : « Aller vert pour un avenir durable. » « C’est notre devise pour une éducation durable dans la région », dit-elle.

Une plateforme de jeunes engagés
Sally Khalaf, experte environnementale diplômée de l’UL et lauréate du premier prix Maurice Fadel pour son projet vert, est la fondatrice de l’entreprise de recyclage Green Ways. « Nous visons à promouvoir une culture de recyclage, en sensibilisant – avec la collaboration des clubs écologiques – la population sur les avantages du recyclage, en offrant les outils nécessaires au tri, ou en collectant les déchets afin de les gérer dans notre usine », explique-t-elle.
« Le but de notre projet auprès des étudiants est de créer une plateforme de jeunes engagés pour l’environnement », conclut Yvone Hajj, directrice du projet Zero Waste ACT, avant de poursuivre : « La question n’est pas d’arrêter de générer des déchets, mais plutôt de se demander comment les gérer. Notre programme de gestion de déchets, implanté dans de nombreuses écoles, incite les étudiants à trier leurs déchets au quotidien pour devenir des citoyens responsables. »

Racha EL-HALABI
« Il ne s’agit pas uniquement pour les universités d’éduquer les décideurs de demain à l’écologie. Il faut changer, dès maintenant, les habitudes de chacun pour valoriser les déchets », lance Rayane Nasser, animatrice et documentaliste à l’AUF. Najwa Ibrahim et Hassan Hachem, étudiants à l’université Jinan, sont convaincus de l’importance du recyclage pour la sauvegarde...

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