Ce projet, dont l’idée revient au LCEC, vise à couvrir une partie du fleuve de panneaux solaires qui seront reliés au réseau électrique. Les panneaux devraient être installés à six mètres de hauteur. À terme, le ministère estime que ce projet devrait permettre de produire 10 mégawatts d’électricité.
M. Bassil a expliqué, lors d’une conférence de presse, jeudi matin à Beyrouth dans la région du fleuve, que le projet sera réalisé en plusieurs étapes. Dans un premier temps, 20 000 m² de panneaux solaires seront installés sur 600 mètres du fleuve, afin de produire 1 mégawatt d’électricité.
Cette première étape, dont le coût s’élève à 4 millions de dollars, sera entièrement financée par le ministère de l’Énergie. M. Bassil a ajouté que le lancement des appels d’offres aura lieu le 23 avril. La première étape se déroulera dans le cadre d’un accord conclu entre EDL et le LCEC.
Les étapes ultérieures du projet se succéderont jusqu’à l’installation d’une surface de panneaux solaires permettant de produire 10MW d’électricité. À ce moment-là, le fleuve devrait être couvert de panneaux solaires sur une distance de 6,5 kilomètres, soit jusqu’à la région de Hazmieh. L’électricité produite sera la propriété d’EDL qui ne paiera rien en contrepartie au LCEC. Selon le ministre, cette ferme solaire ou centrale solaire photovoltaïque, la première dans l’histoire du Liban, sera une source de production d’énergie renouvelable qui ne coûtera rien à EDL. « Nous aurons ainsi posé la pierre angulaire pour la production d’énergie solaire », s’est félicité M. Bassil.
commentaires (0)
Commenter