Et d’ajouter : « Aujourd’hui, plus que jamais, l’environnement doit être au centre des préoccupations de n’importe quel gouvernement, même dans une atmosphère tendue à tous les niveaux. À un moment où nous focalisons notre attention sur des batailles politiques, pour l’adoption de législations telles que la loi électorale, nous oublions, malheureusement, que nous allons perdre la bataille de la qualité de vie dans notre pays si nous ne nous dépêchons pas de préserver son environnement et sa nature. Les dégâts sont réversibles dans tous les domaines, excepté l’environnement, où la prévention vaut mieux que la réparation. »
Le ministre, qui a estimé que « l’image n’est pas tout à fait sombre pour autant », a retenu vingt points dans son bilan, entre réalisations, priorités, défis à venir, législations à adopter et souhaits personnels. Au niveau des réalisations, M. Khoury a mis en évidence l’amélioration des capacités internes du ministère, les législations adoptées récemment comme celles sur les réserves naturelles, la protection de la qualité de l’air et de l’eau, etc., la création du Haut Conseil de l’environnement (avec des représentants des différentes administrations et parties concernées), et la mise en place d’un outil pour l’évaluation de l’impact environnemental des grands projets privés et publics. Pour lui, les priorités se situent au niveau de l’accentuation des capacités et des prérogatives du ministère, de l’adoption de textes de loi transmis au Parlement, de la sensibilisation de la population aux questions écologiques, et de la protection de l’environnement en dépit des tiraillements politiques.
Les défis à venir, M. Khoury les voit ainsi : faire face aux pertes des espaces verts en raison de l’avancée du béton, préserver la biodiversité animale et végétale au Liban, limiter la pollution de l’air qui a un impact direct sur la santé des habitants, traiter le problème des déchets de diverses sortes. Les lois qu’il est urgent d’adopter, selon lui, devraient porter sur : la création d’une cour environnementale et d’une police verte ; un plan directeur des carrières censé mettre un terme au chaos actuel dans ce secteur ; le projet sur les réserves naturelles ; les décrets d’application de la loi sur la chasse ; et la gestion globale des déchets solides.
Enfin, parmi ses souhaits personnels, le ministre a cité : le changement de comportement des Libanais en vue d’un mode de vie plus « vert » ; la priorité accordée à la question de l’environnement par l’ensemble de la classe politique, de l’administration et des candidats aux élections ; l’octroi d’une place privilégiée au ministère de l’Environnement ; et un Liban entièrement protégé « dans l’environnement comme dans la politique ».
commentaires (2)
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SAKR LEBNAN
19 h 21, le 05 avril 2013