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Culture - 7e art

Les riches « Ayam Beyrouth Cinema’iya » de retour

Le festival Journées cinématographiques de Beyrouth dans sa 7e édition, organisé par l’association culturelle pour le cinéma Beirut DC, a été annoncé en week-end. Il se déroule du 15 au 24 mars au Métropolis Empire Sofil.

Jad Abi Khalil, Zeina Sfeir et Cynthia Choucair lors de la conférence. Photo Carine Khalaf

«C’est la première année que ce festival reçoit le soutien des ministères de la Culture et du Tourisme», dira Cynthia Choucair (directrice administrative du festival) lors de la conférence de presse tenue à l’hôtel Lancaster. «Les partenaires, notamment le Festival international de Dubaï, DocMed et, cette année, le Screen Institute Beirut qui décernera un prix de distribution de $5000 pour le producteur ou distributeur d’un film documentaire arabe, ainsi que les nombreux sponsors ont permis que cette édition ait lieu», poursuit-elle.

Un programme chargé
«Cette édition, qui met à l’honneur une sélection libanaise et arabe, comporte plus de 50 films, entre longs et courts-métrages de fiction ou de documentaire, souligne pour sa part Zeina Sfeir (directrice artistique), sans compter les débats, panels et séminaires.» «Seront présentés des films de pays qui se trouvent pour la première fois sur la carte cinématographique arabe et internationale, poursuit-elle, comme Wadjda réalisé par la cinéaste saoudienne Haïfaa el-Mansour qui a participé à la Mostra de Venise et a cumulé des prix au Festival international de Dubaï. Ce film fera l’ouverture du festival le jeudi 15 mars. L’autre présence remarquée est celle du Maroc où, pour la première fois, le Centre cinématographique marocain (CCM) soutient la production cinématographique qui, jusque-là, s’appuyait presqu’uniquement sur l’aide de la coproduction. Trois longs-métrages donc au programme: Sur la planche de Leila Kilani (Cannes 2011), Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (Cannes 2011) et Mort à vendre de Faouzi Bensaïdi; un documentaire Les Tortues ne meurent pas de vieillesse réalisé par Sami Mermer et Hind Benchekroun, ainsi que plusieurs courts-métrages.»
Quant à l’Algérie, elle participe avec trois films dont deux longs-métrages et un documentaire: Le repenti réalisé par Merzak Allouache (Cannes 2012), Yema de Djamila Sahraoui (Venise 2012) et le documentaire Fidaï réalisé par Damien Ounouri (Festival international de Toronto 2012). La Tunisie, elle, confirme sa présence avec le documentaire C’était mieux demain réalisé par Hinde Boujemaa. Sans oublier l’Égypte, représentée par deux réalisateurs indépendants, Ibrahim el-Batout avec L’Hiver du mécontentement (Festival de Venise 2012) et Hala Lotfy avec son film poétique Sortir au jour, ainsi que deux docus, celui de Tahani Rached, Un long souffle, et The Man Inside du franco-égyptien Karim Goury qui a développé l’histoire de son film à Beyrouth dans le programme de formation «Pile et face» organisé par Beirut DC avec le support d’Arte France.
Pour sa part, la Palestine est représentée par le long-métrage d’Anne-Marie Jacir, Quand je t’ai tué, et trois documentaires, Gaza 36 mm de Khalil al-Mozayen, Les Infiltrés de Khaled Jarrar et, enfin, le film de clôture Un monde qui n’est pas le nôtre de Mahdi Fleifel (Berlinale 2013). L’Irak aussi participe avec un documentaire. Quant au Dernier vendredi réalisé par Yehyia Alabdallah (Berlinale 2012 et trois prix au Festival international de Dubaï), il représentera la Jordanie.
La Syrie est aussi au programme avec le Voyage de Meyar al-Roumi, avec l’actrice libanaise Alexandra Kahwaji, et Comme si nous attrapions un cobra, un documentaire de Hala al-Abdallah, habituée du festival. Le Libanais Fouad Alaywan, lui, présente en première son premier long-métrage, Asfouri, qui sortira prochainement dans les salles libanaises.
Au rendez-vous aussi des documentaires libanais, Mon père ressemble à Abdel Nasser réalisé par Farah Kassem, primé au Festival international de Dubaï, ou encore Sleepless Nights réalisé par Éliane Raheb, qui a participé au Festival international de San Sebastien 2012.
Enfin, le festival présentera en première le documentaire libanais Lebanese Rocket Society, réalisé par Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, avant sa sortie en salle prévue pour le 11 avril. Ce documentaire, couronné à Doha en 2012, a déjà fait la tournée des festivals internationaux.
La septième édition des Journées cinématographiques de Beyrouth, qui comprend aussi différentes activités, présentera, en collaboration avec AFAC (Association des fonds arabes d’arts et culture), un prix de $5000 pour un projet de documentaire libanais en développement.
«C’est la première année que ce festival reçoit le soutien des ministères de la Culture et du Tourisme», dira Cynthia Choucair (directrice administrative du festival) lors de la conférence de presse tenue à l’hôtel Lancaster. «Les partenaires, notamment le Festival international de Dubaï, DocMed et, cette année, le Screen Institute Beirut qui décernera un prix de distribution de...

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