Les autorités iraniennes ont indiqué hier que Shateri a été tué par des rebelles syriens sur la route Damas-Beyrouth alors qu’il quittait la Syrie. Selon la chaîne al-Jazira, il est tombé dans une embuscade mercredi matin alors qu’il quittait l’aéroport de Damas.
L’ambassade d’Iran à Beyrouth a rapporté qu’il a été tué par des « groupes terroristes armés », l’expression qu’utilise le régime syrien pour décrire les groupes insurgés, alors qu’il circulait sur la route Damas-Beyrouth. L’ambassadeur iranien à Beyrouth, Ghadanfar Rokon Abadi, a affirmé que Khoshnevis « était au service des déshérités et soutenait la résistance ». « Son assassinat est une preuve par mille qu’Israël ne veut pas que cette voie réussisse, mais rien ne pourra l’entraver », a affirmé le diplomate.
L’ambassade a accueilli hier des délégations populaires et des figures politiques venues présenter leurs condoléances.
Selon le responsable des relations publiques des gardiens de la révolution islamique, Shateri « a été tué par les agents d’Israël alors qu’il se dirigeait vers Beyrouth ».
Des sources de la rébellion syrienne ont avancé que Khoshnevis avait été tué lors d’une attaque menée par des combattants insurgés près de la ville syrienne de Zabadani, à quelques kilomètres de la frontière libanaise, cette semaine selon certains, il y a trois semaines selon d’autres.
D’autres sources liées à l’Armée syrienne libre (ASL) indiquent que le responsable iranien a été tué dans le raid qu’a mené l’aviation israélienne le 30 janvier près de la frontière libanaise.
Selon le quotidien as-Safir, Khoshnevis s’était rendu en Syrie pour étudier des plans de reconstruction de la ville d’Alep. Des sources informées, citées par l’agence al-Markaziya, ont indiqué que Shateri a tenu sa dernière réunion près de Damas, dans le camp de Yarmouk, avec des responsables palestiniens pour examiner les moyens de reconstruire un grand centre médical qui a été détruit lors des récents accrochages.
Il convient d’indiquer que le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a stigmatisé l’assassinat, estimant qu’il s’agit d’un « message adressé à deux pays frères ». Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a déploré la mort du responsable iranien avant de rendre hommage « à celui qui a contribué à reconstruire au Liban ce que l’État hébreu s’est évertué à détruire ».
commentaires (2)
Responsable bâtisseur Iranien au Liban. De quelles sortes de bâtisses exactement ?
SAKR LEBNAN
06 h 10, le 15 février 2013