Pressé de questions par la presse, le diplomate n’a pas voulu donner de précisions sur le contenu du mémorandum, ou encore sur le fait que les médias bulgares faisaient état d’un suspect marocain dans cette affaire, avant que Sofia n’accuse le Hezbollah d’être impliqué dans l’attentat.
Il a cependant souligné, en réponse à une question, que son pays est soucieux de « maintenir des relations amicales étroites avec l’État et le peuple libanais ». « Nos relations bilatérales sont historiques et importantes dans tous les domaines, et nous œuvrons pour les développer et non seulement pour les maintenir », a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de l’absence d’un accord entre Sofia et Beyrouth pour l’extradition de personnes poursuivies par la justice dans l’un ou l’autre des deux pays, le chargé d’affaires a relevé que « cette question est liée à l’enquête que le Liban doit d’abord examiner, avant de répondre à Sofia ». « Mais, a-t-il ajouté, le Premier ministre Nagib Mikati a été très clair en affirmant que le Liban est prêt à coopérer avec la Bulgarie qui compte à son tour collaborer avec ce pays. »
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