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À La Une - Arabie

Le roi nomme 20% de femmes au Conseil consultatif saoudien

Une section de l'hémicycle sera réservée aux femmes qui auront une entrée indépendante de celle de leurs collègues masculins.

Le régime conservateur saoudien interdit aux femmes de travailler, de se déplacer ou d'ouvrir un compte en banque sans l'autorisation d'un tuteur masculin. Fayez Nureldine/AFP

Les femmes saoudiennes ont fait leur entrée, pour la première fois, au Conseil consultatif, une assemblée désignée, où un quota de 20% des sièges leur a été réservé, selon les textes de deux décrets royaux publiés vendredi.

 

Le premier décret modifie un article du statut du Conseil pour permettre l'entrée des femmes avec une "représentation de 20%". Le deuxième désigne les 150 membres de cette instance, pour un nouveau mandat, dont plusieurs femmes.

 

Les textes des décrets publiés par l'agence officielle SPA, précisent que les décisions du roi Abdallah avaient été prises après consultations avec les dignitaires religieux de ce royaume ultra-conservateur.

Ils fixent les modalités de la participation des femmes au Conseil, qui a un rôle essentiellement consultatif, en indiquant qu'une section de l'hémicycle leur sera réservée et qu'elles auront une entrée indépendante de celle de leurs collègues masculins.

 

Le 25 septembre 2011, le roi Abdallah, qualifié de réformateur prudent, avait octroyé aux Saoudiennes le droit de vote aux municipales. Il avait également déclaré à cette occasion avoir "décidé que les femmes pourront participer au Conseil consultatif en tant que membres, à compter du prochain mandat", avant de s'élever contre "la marginalisation" des femmes et de prôner "une modernisation équilibrée" de la société saoudienne.

 

L'Arabie saoudite, berceau de l'islam, est une monarchie absolue dans laquelle le souverain nomme aussi le gouvernement, composé essentiellement de membres de la famille royale.

 

Des élections sont uniquement organisées pour les conseils municipaux, qui disposent de pouvoirs limités. En 2011, le roi avait aussi décrété que les femmes seraient autorisées à voter et à être élues lors de ces scrutins municipaux.

 

Le régime conservateur saoudien interdit aux femmes de travailler, de se déplacer ou d'ouvrir un compte en banque sans l'autorisation d'un tuteur masculin. Elles n'ont pas le droit de conduire et leur témoignage devant la justice est de moindre valeur que celui d'un homme.

 

Pour mémoire

Les Saoudiennes tracées électroniquement lors de leurs voyages

 

Une Saoudienne saisit la justice pour avoir le droit de conduire

 

Affaire du vernis à ongles : la police religieuse saoudienne désavoue un de ses membres

Les femmes saoudiennes ont fait leur entrée, pour la première fois, au Conseil consultatif, une assemblée désignée, où un quota de 20% des sièges leur a été réservé, selon les textes de deux décrets royaux publiés vendredi.
 
Le premier décret modifie un article du statut du Conseil pour permettre l'entrée des femmes avec une "représentation de 20%". Le deuxième désigne les 150...

commentaires (5)

Kifkif que chez les Mollahhhs Enturbannés "Persés" !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

13 h 20, le 11 janvier 2013

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Commentaires (5)

  • Kifkif que chez les Mollahhhs Enturbannés "Persés" !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 20, le 11 janvier 2013

  • Je ne vois aucune femme ...seulement des fantômes de l'antiquité...

    M.V.

    11 h 45, le 11 janvier 2013

  • On se croirait au moyen âge... mais je crois qu'au moyen âge les femmes avaient plus de liberté. ALORS ???

    SAKR LEBNAN

    10 h 48, le 11 janvier 2013

  • Pauvres créatures.

    Robert Malek

    10 h 41, le 11 janvier 2013

  • Et il faut le rappeler, c'est le pays actuellement avec son appendice qatariote, qui revendique le droit des peuples à se libérer et à s'exprimer librement dans tout le M.O. Juste pour l'histoire du tuteur masculin, un enfant de 12 ans peut autoriser sa mère de voyager ou pas, par exemple. Et dire qu'au Liban un "leader" de l'opposition ne voit aucun inconvénient à ce que ce genre de régime gouverne chez nous, lui c'est moins grave parce qu'on peut dire il ne sait pas, mais un autre "leader" de l'opposition lui qui sait, prend la source de ses ordres dans les rangs de ces gens làààààà !!!!!!!!

    Jaber Kamel

    09 h 56, le 11 janvier 2013

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