Les associations ont décidé de poursuivre leur programme d’ateliers de travail et de sensibilisation dans les régions, ainsi que l’élaboration de rapports et la lecture d’études sur des sujets tels les transports, l’agriculture ou encore la sécurité alimentaire. La campagne devrait également aider à définir les politiques à modifier, en vue de présenter des alternatives. Les associations ont souligné la nécessité de suivre de près les négociations mondiales sur le climat, les lois qui doivent être amendées pour convenir au principe de lutte contre le changement climatique et la recherche de financement pour la participation de représentants de la campagne aux congrès internationaux sur le climat.
Le groupe d’ONG a également discuté des moyens à adopter pour devenir un réel groupe de pression : l’objectif est de pousser les autorités libanaises à mieux participer à l’adaptation au changement climatique. L’instauration d’un réseau efficace de médias a été mise en avant, ainsi que l’archivage des articles et des informations parus dans les journaux, et l’organisation d’ateliers de travail pour journalistes et pour étudiants.
Par ailleurs, les participants à la réunion ont convenu des raisons principales du changement climatique dans le monde : le modèle économique et civilisationnel dominant, l’économie de libre marché se fondant sur le principe de la compétition, l’augmentation continue de la production et de la consommation, l’utilisation de l’énergie la moins chère pour des produits bon marché, la hausse de la courbe des émissions dues aux secteurs polluants, la mondialisation soumise aux intérêts des grandes sociétés, la faiblesse des États, ainsi que celle des Nations unies comme outil d’organisation et de rassemblement. Les principaux dangers, pour le Liban, sont l’amenuisement des ressources en eau dû aux longues sécheresses, les inondations, les conditions climatiques extrêmes comme les averses soudaines et très intenses, les dégâts au niveau de l’agriculture...
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