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Liban

Geagea rappelle que le boycott du gouvernement est une réaction aux attentats et aux assassinats

Le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a souligné, dans une déclaration à la LBC, que le boycott du gouvernement de Nagib Mikati par les composantes du 14 Mars est une réaction à la série d’assassinats et de tentatives d’assassinat qui ont visé ces derniers mois des ténors du 14 Mars ou des responsables officiels proches de la coalition souverainiste.
« En six mois, trois attentats ont été perpétrés, le dernier en date ayant malheureusement réussi (contre le chef des renseignements des Forces de sécurité intérieure, Wissam el-Hassan), a notamment déclaré M. Geagea. Peut-on parler, par voie de conséquence, de vie politique ? À titre d’exemple, en l’espace de six mois, je suis sorti trois fois seulement de Meerab, à titre exceptionnel. Nul n’ignore en outre les menaces dirigées contre les députés du 14 Mars. Ces menaces et ce harcèlement qui visent les leaders du 14 Mars ne constituent-ils pas une déclaration de guerre qui met en danger la paix civile ? »
Et M. Geagea de poursuivre : « Que voulez-vous qu’on fasse ? Voulez-vous que l’on se contente de dire que nous attendons la fin de l’enquête et le jugement des coupables ? Nous nous devions de prendre une décision déterminée pour bien mettre en relief le fait que nous sommes la cible d’une vague criminelle. Le boycott que nous observons est une réaction à une situation déplorable dont la portée n’échappe à personne. Nous ne pouvons évidemment pas affirmer que la démarche que nous avons adoptée arrêtera la machine à tuer, mais nous nous devions de prendre une mesure pour bien souligner qu’une telle situation ne peut pas durer. »
En réponse à une question sur les propos tenus par le leader du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, qui a souligné que les leaders du 14 Mars « exagèrent en évoquant les menaces dont ils sont la cible », M. Geagea a souligné que « la preuve que le 14 Mars n’exagère pas en dénonçant les menaces est que M. Joumblatt ne sort pratiquement pas du palais de Moukhtara et ne se déplace qu’en cas d’extrême nécessité ».

La loi électorale
Évoquant le dossier de la loi électorale, le leader des FL a dénoncé de « graves failles au niveau de l’application de l’accord de Taëf, en ce sens que 22 ans après la fin de la guerre (interne), il existe encore des groupes armés dans le pays, ce qui est inadmissible si nous voulons édifier un État ». « Il existe en outre une autre faille qu’il est possible de surmonter par le biais de la loi électorale, a poursuivi Samir Geagea. Une grande partie des chrétiens estiment que la loi en vigueur est injuste. Il est nécessaire par conséquent d’élaborer une nouvelle loi électorale qui permettre de pallier cette faille afin d’aboutir à une représentation équitable pour toutes les parties. »
En conclusion, M. Geagea a indiqué qu’il maintient le contact, par le biais d’émissaires, avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, au sujet de la loi électorale. « Il est possible que nous aboutissions à une certaine entente sur ce plan au cours des prochains jours », a ajouté le leader des FL qui a réaffirmé, une fois de plus, son attachement à la tenue des élections législatives à la date prévue, au printemps 2013.
Le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a souligné, dans une déclaration à la LBC, que le boycott du gouvernement de Nagib Mikati par les composantes du 14 Mars est une réaction à la série d’assassinats et de tentatives d’assassinat qui ont visé ces derniers mois des ténors du 14 Mars ou des responsables officiels proches de la coalition souverainiste.« En six mois,...

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