En cette période de fêtes, oubliez, le temps d’un dîner le nombre des calories et la quantité de matières grasses ingurgités avec chaque bouchée. Profitez plutôt des bienfaits nutritionnels des plats festifs...Photo tirée du site plusstid.no
Si le père Noël est légèrement enveloppé, ce n’est sûrement pas dû au dîner du réveillon. Il faudrait plutôt enquêter sur les menus préparés durant le reste de l’année par la « mère Noël ».
À longueur de journée, on ne cesse de nous rappeler la quantité de matières grasses et les calories que nous engloutirons lors du festin célébrant la Nativité. D’accord, mais pour une fois, regardons le verre à moitié plein.
Noël est chargé d’une symbolique universelle : retrouvailles, partage en famille et convivialité autour du repas. Nos mamans se prennent deux ou trois jours à l’avance pour concocter « le » menu, fignoler les sauces, la décoration des tables et des plats, et pour faire de ce repas un vrai festin.
Avant de passer à table, langoureusement nous effeuillons le buffet d’un regard pavlovien, pour être sauvagement interrompus par une charmante personne qui nous veut du bien : « Tu sais, on m’a dit que le gras va boucher tes artères, que le sucre va faire grimper ta glycémie et que tu vas t’épaissir au niveau de la taille ! »
Cette année, si nous survivons au 21/12/2012, ce sera sûrement un « signe » pour profiter de la vie ! Dans cet esprit, je vais faire l’éloge du dîner de survie, de cette nouvelle Nativité.
Le foie gras
Son nom fait peur. Sa consommation culpabilise. Mais bien à tort, car les lipides du foie gras ont presque la même composition que ceux de cette fameuse huile d’olive, dont les bienfaits sont clamés sur tous les toits. Riche en acide oléique, il se rapproche davantage de la formule magique des olives que de celle du beurre ou de la margarine. Ainsi, ces lipides, en grande partie mono-insaturés, aident à réduire le taux du mauvais cholestérol, responsable de l’obstruction des artères, et à augmenter le taux du bon cholestérol. Le foie gras présente un autre atout, celui d’être riche en fer et en vitamine A, nécessaires au renouvellement cellulaire et au bon fonctionnement du système immunitaire.
Néanmoins, le foie gras reste un aliment assez calorique. Si vous n’en consommez qu’une ou deux tranches, les méfaits sur la taille du jeans restent minimes, surtout si vous le dégustez avec du pain riche en fibres, quelques quartiers de pomme, des lamelles de poire, un chutney de mangue (riche en vitamine C), des figues fraîches ou encore quelques grains de raisin.
La dinde
D’une qualité nutritionnelle proche du poisson, la dinde est pauvre en graisse, mais riche en protéines. Elle renferme également de nombreuses vitamines (complexes B, vitamine E, ...) et des minéraux comme le fer, le sélénium, le phosphore, le magnésium et le potassium. De plus, la dinde, comme bon nombre de volailles, bénéficie d’un caractère très peu allergisant. Sa chair étant naturellement maigre, elle compense et s’équilibre parfaitement avec une farce un peu plus grasse. Et si vous rajoutiez des marrons ? Encore mieux ! Les marrons, appelés aussi châtaignes, sont des aliments riches en amidon et procurent rapidement une sensation de satiété. Contenant des fibres en quantité non négligeable, les marrons favorisent un bon transit intestinal. La châtaigne, très riche en magnésium, en potassium, en fer et en vitamines B, mais aussi en calories, est donc à consommer avec modération et fournira ainsi délicieusement ses bienfaits !
Le saumon
Ses bénéfices ne sont plus à louer, surtout s’il est sauvage. Importante source d’omega-3, la liste de ses avantages sur la santé continue de s’allonger. Les omega-3 aident à faire baisser les triglycérides, empêchent la formation de caillots dans le sang, préservent les artères et maintiennent le cœur en bon état. Le saumon est également riche en calcium, excellent pour les os.
Arrosez le tout d’un bon vin ! En le consommant avec modération, vous pourrez bénéficier de ses atouts et minimiser ses inconvénients. Un bon vin rouge renferme des polyphénols, le plus important étant le resvératrol, un puissant antioxydant. Ce dernier facilite la circulation sanguine et réduit le risque d’obstruction des artères. Le vin joue un rôle préventif dans les maladies cardio-vasculaires. Le « paradoxe du Périgord » est une preuve réelle des bienfaits de l’association foie gras et vin rouge.
En conclusion, n’écoutez plus les mauvaises langues, mais vos papilles. Le menu du réveillon de Noël peut être considéré comme bénéfique tant qu’il est consommé avec modération. Ne pensez plus aux idées préconçues, à ce sentiment de culpabilité, mais voyez-y plutôt une bonne cure de magnésium antistress, d’omega-3, de fibres, de calcium, de fer, de protéines et de complexes B ! Le tout arrosé de resvératrol !
Joyeux Noël et bonne année !
Raya Dib NASRALLAH
Biologiste et nutritionniste
À longueur de journée, on ne cesse de nous rappeler la quantité de matières grasses et les calories que nous engloutirons lors du festin célébrant la Nativité. D’accord, mais pour une fois, regardons le verre à moitié plein.
Noël est chargé d’une symbolique universelle : retrouvailles, partage en famille et convivialité autour du repas. Nos mamans se prennent deux ou trois jours à l’avance pour concocter « le » menu, fignoler les sauces, la décoration des tables et des plats, et pour faire de ce repas un vrai festin.
Avant de passer à table, langoureusement nous effeuillons le buffet d’un regard pavlovien, pour être sauvagement interrompus par une charmante personne qui nous veut du bien : « Tu sais, on m’a dit que le gras va boucher tes artères, que le sucre va faire grimper ta glycémie et que tu vas t’épaissir au niveau de la taille ! »
Cette année, si nous survivons au 21/12/2012, ce sera sûrement un « signe » pour profiter de la vie ! Dans cet esprit, je vais faire l’éloge du dîner de survie, de cette nouvelle Nativité.
Le foie gras
Son nom fait peur. Sa consommation culpabilise. Mais bien à tort, car les lipides du foie gras ont presque la même composition que ceux de cette fameuse huile d’olive, dont les bienfaits sont clamés sur tous les toits. Riche en acide oléique, il se rapproche davantage de la formule magique des olives que de celle du beurre ou de la margarine. Ainsi, ces lipides, en grande partie mono-insaturés, aident à réduire le taux du mauvais cholestérol, responsable de l’obstruction des artères, et à augmenter le taux du bon cholestérol. Le foie gras présente un autre atout, celui d’être riche en fer et en vitamine A, nécessaires au renouvellement cellulaire et au bon fonctionnement du système immunitaire.
Néanmoins, le foie gras reste un aliment assez calorique. Si vous n’en consommez qu’une ou deux tranches, les méfaits sur la taille du jeans restent minimes, surtout si vous le dégustez avec du pain riche en fibres, quelques quartiers de pomme, des lamelles de poire, un chutney de mangue (riche en vitamine C), des figues fraîches ou encore quelques grains de raisin.
La dinde
D’une qualité nutritionnelle proche du poisson, la dinde est pauvre en graisse, mais riche en protéines. Elle renferme également de nombreuses vitamines (complexes B, vitamine E, ...) et des minéraux comme le fer, le sélénium, le phosphore, le magnésium et le potassium. De plus, la dinde, comme bon nombre de volailles, bénéficie d’un caractère très peu allergisant. Sa chair étant naturellement maigre, elle compense et s’équilibre parfaitement avec une farce un peu plus grasse. Et si vous rajoutiez des marrons ? Encore mieux ! Les marrons, appelés aussi châtaignes, sont des aliments riches en amidon et procurent rapidement une sensation de satiété. Contenant des fibres en quantité non négligeable, les marrons favorisent un bon transit intestinal. La châtaigne, très riche en magnésium, en potassium, en fer et en vitamines B, mais aussi en calories, est donc à consommer avec modération et fournira ainsi délicieusement ses bienfaits !
Le saumon
Ses bénéfices ne sont plus à louer, surtout s’il est sauvage. Importante source d’omega-3, la liste de ses avantages sur la santé continue de s’allonger. Les omega-3 aident à faire baisser les triglycérides, empêchent la formation de caillots dans le sang, préservent les artères et maintiennent le cœur en bon état. Le saumon est également riche en calcium, excellent pour les os.
Arrosez le tout d’un bon vin ! En le consommant avec modération, vous pourrez bénéficier de ses atouts et minimiser ses inconvénients. Un bon vin rouge renferme des polyphénols, le plus important étant le resvératrol, un puissant antioxydant. Ce dernier facilite la circulation sanguine et réduit le risque d’obstruction des artères. Le vin joue un rôle préventif dans les maladies cardio-vasculaires. Le « paradoxe du Périgord » est une preuve réelle des bienfaits de l’association foie gras et vin rouge.
En conclusion, n’écoutez plus les mauvaises langues, mais vos papilles. Le menu du réveillon de Noël peut être considéré comme bénéfique tant qu’il est consommé avec modération. Ne pensez plus aux idées préconçues, à ce sentiment de culpabilité, mais voyez-y plutôt une bonne cure de magnésium antistress, d’omega-3, de fibres, de calcium, de fer, de protéines et de complexes B ! Le tout arrosé de resvératrol !
Joyeux Noël et bonne année !
Raya Dib NASRALLAH
Biologiste et nutritionniste
Si le père Noël est légèrement enveloppé, ce n’est sûrement pas dû au dîner du réveillon. Il faudrait plutôt enquêter sur les menus préparés durant le reste de l’année par la « mère Noël ».À longueur de journée, on ne cesse de nous rappeler la quantité de matières grasses et les calories que nous engloutirons lors du festin célébrant la Nativité. D’accord, mais...
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