Le magazine Forbes Middle East vient de publier sa liste annuelle des hommes arabes les plus riches du monde. Y figurent 36 milliardaires originaires de différents pays du Moyen-Orient. Le total de leur fortune est estimé à 121,3 milliards de dollars américains, une hausse par rapport à l’année dernière (117,6 milliards).
En tête du classement, figure, pour la deuxième année consécutive, le prince saoudien Walid ben Talal avec une fortune de 18 milliards de dollars. Il est suivi du banquier libano-brésilien, Joseph Safra, qui possède un total de 13,8 milliards, selon Forbes.
Parmi les autres milliardaires libanais présents sur la liste figurent le Premier ministre Nagib Mikati et son frère Taha, tous les deux en 8e position. Le frère de l’ex-Premier ministre Saad Hariri, Bahaa, arrive quant à lui en 13e place, suivi du Libano-brésilien Moïse Safra, le frère de Joseph Safra. Saad Hariri, lui, est 21e sur la liste, alors que ses deux autres frères, Ayman et Fahed sont en 32e position.
Le Liban et l’Arabie saoudite arrivent en tête de la liste établie par Forbes avec un total de huit milliardaires pour chacun des deux pays, précise le magazine. L’Egypte, pour sa part, en compte sept, alors que les Emirats arabes unis en comptent quatre. Le Maroc, qui apparaît pour la première fois sur la liste, aligne trois milliardaires. Le Koweït, lui, a été classé en sixième place avec seulement deux milliardaires, les frères Bassam et Kutaïba al-Ghanim. La famille koweïtienne al-Kharafi a été retirée de la liste à la demande officielle des membres de la famille, précise toutefois le magazine.
Enfin, la Jordanie, la Syrie et l’Irak affichent, chacun, un seul milliardaire.
En tête du classement, figure, pour la deuxième année...
commentaires (6)
D'accord avec M. Gédéon. L'antisémitisme de certains Libanais est stupide et dans tous les cas stériles. Les Juifs libanais se disent LIBANAIS. Parmi les autres Juifs de Beyrouth ayant quitté le Liban, M. Edgar de Picciotto, fondateur de l’Union Bancaire Privée (UBP), fondée en 1969, qui est aujourd'hui la 5 me banque de Suisse dans ce domaine. Ce Juif libanais a commencé son activité à Beyrouth en 1956... Peut-être ferait-il quelque chose pour son pays, dont il a gardé l'accent. Encore faudrait-il qu'il ait des interlocuteurs CREDIBLES et un gouvernement CREDIBLE. Nicolas Hayek aurait fait de même... Hélas, le goût de l'argent a remplacé l'amour du pays...
Nayla Sursock
12 h 01, le 10 avril 2012