"Universités de Tunisie, unissons-nous", "sit-inneurs, dégagez!", criaient notamment les manifestants, qui réclamaient l'intervention des autorités de tutelle pour faire lever le sit-in qui bloque la faculté de lettres de la Manouba, à l'ouest de Tunis.
Un groupe de personnes, en majorité étrangères à l'université selon la direction de l'établissement, campe depuis le 28 novembre dans les locaux de la direction pour réclamer l'autorisation des étudiantes en niqab à la faculté.
Ce sit-in, auquel participent de nombreuses personnes de la mouvance salafiste, a entraîné le 6 décembre la fermeture de la faculté de la Manouba, sur décision du conseil scientifique de l'établissement.
Le règlement de l'université interdit le niqab, voile islamique intégral dissimulant le corps et le visage, pour des raisons de sécurité, mais les pressions religieuses se sont accrues ces derniers mois dans le milieu universitaire.
Le chef de cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur Moncef Ben Salem, qui appartient au parti islamiste Ennahda, a reçu une délégation des représentants syndicaux des enseignants et des étudiants.
Plus de 13.000 étudiants sont inscrits à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba, une zone semi rurale à l'ouest de Tunis abritant plusieurs autres établissements supérieurs.
"Universités de Tunisie, unissons-nous", "sit-inneurs, dégagez!", criaient notamment les...
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