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Restos, cafés - Garçon ! La note s’il vous plaît

Kampai

Micheline Zok teste chaque semaine pour vous un restaurant ou café choisi au hasard, au gré des humeurs. Elle vous donne son avis sans complaisance ni compromis en relatant une expérience vécue qui pourrait être la vôtre. Pour que, enfin, le consommateur libanais ait voix au chapitre. Notes de 0 à 5.

Kampai est un restaurant de sushis situé dans le nouvel immeuble Palladium à Mina el-Hosn au centre-ville de Beyrouth.
Nous sommes accueillis par le probable gérant des lieux qui nous installe à note table, près du bar à sushis au fond de la salle. Il est un peu agité et ne cesse de distribuer des instructions à une cohorte de serveurs. Il est vrai que le restaurant grouille de monde.
« Kampai veut dire Cheers ! en japonais » (santé !), nous explique notre jeune serveuse venue présenter les menus.
Le restaurant est très lumineux, flanqué de part et d’autre de larges baies vitrées, l’une donnant sur la rue et l’autre sur la cour intérieure de cet immeuble de bureaux « loué à une banque ». L’ambiance générale est chaleureuse et agréable, malgré un volume sonore très élevé.
La carte est très variée et propose sur une dizaine de pages les classiques (miso) soupes, tempura (fritures panées), sashimis (poisson cru), sushis (poisson cru et riz), makis (rouleaux de sushis) et temakis (cône) avec quelques « Dim Sum » (vapeurs chinoises) et « Stir Fry Wokky Wok » (noodles et riz frits ou vapeur).
Des spécialités de la maison sont proposées presque à chaque page. Le « Kampai Maksushi » dans la section des « Fried Maki » est visiblement le plat le plus créatif et dont Kampai semble être le plus fier. Il s’agit d’une véritable installation où le « caviar » (plutôt des œufs de saumon et de lompe) est posé sur une tranche de saumon grillé mariné, laquelle est elle-même posée sur un maki debout sur un lit de vermicelles croustillantes. Tout cela est très compliqué mais joli à regarder. Reste à le manger ! Et même avec beaucoup de dextérité dans le maniement des baguettes japonaises (présentées à table dans une boîte triangulaire en carton), il est pratiquement impossible de le soulever sans que la colonne de poissons et de riz ne s’écroule.
Les plats arrivent les uns après les autres sans ordre véritable : on envoie à table ce qui est prêt!
Le poisson est très frais, les sushis de bonne qualité. La salade « Crispy Spicy Salmon » est délicieuse. La « Rock Shrimp » dans la section tempura est aussi à recommander, mais gagnerait à changer de section et à passer dans les salades. Les « Dim Sum » sont très bons, bien qu’ils n’aient rien de japonais.
Certains plats contiennent trop de mayonnaise comme le temaki au saumon, et il est préférable de les commander « spicy » (épicé) pour diminuer le goût de la mayonnaise...
Les serveurs sont trop nombreux et fébriles. Leurs va-et-vient incessants entre les tables et le bar à sushis s’accélèrent. Derrière le comptoir, quatre Philippins habillés de noir de la tête (avec l’éternel bandeau sur le front) aux pieds préparent les plateaux et conversent parfois avec des clients assis au bar.
Le saké (alcool de riz) froid que nous buvons pour accompagner le poisson est servi dans des récipients en bambou, procurant une sensation peu agréable.
Les desserts ne sont pas faits maison comme dans la plupart de ce type de restaurants. Mais ils sont excellents : le cheese-cake et le dôme au chocolat blanc sont ainsi à recommander.
L’addition arrive, les prix sont plutôt chers, mais le rapport qualité-prix est bon. Kampai fait partie des « sushis » très fréquentables (et fréquentés) de la capitale.
Email : michelinezok@hotmail.com

 

Adresse        Immeuble Palladium, Mina el-Hosn
 Capacité    100 personnes
 Prix moyen par personne    90 000 LL


 Qualité de la nourriture    ****
 Rapport qualité/prix    ***
 Ambiance    ***

Kampai est un restaurant de sushis situé dans le nouvel immeuble Palladium à Mina el-Hosn au centre-ville de Beyrouth. Nous sommes accueillis par le probable gérant des lieux qui nous installe à note table, près du bar à sushis au fond de la salle. Il est un peu agité et ne cesse de distribuer des instructions à une cohorte de serveurs. Il est vrai que le restaurant grouille de...