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Culture - Festival de Beiteddine

La diva Sabah sous les vivats

Blonde comme un épi d’or, éternellement élégante malgré une démarche aujourd’hui mal assurée, la Sabbouha a reçu sous les applaudissements nourris de la foule son dernier trophée, au Festival international de Beiteddine.
Le président de la République lui a décerné, par le biais de la Première dame du Liban, les insignes de l’ordre national du Cèdre, grade de commandeur.
La Sabbouha a remercié le public et a entonné une chanson de sa belle voix.
Souriante comme toujours, la grande diva a reçu, ce soir-là, les hommages les plus fervents, les plus enthousiastes et les plus sincères, pour une longue carrière aux multiples succès.

La diva Sabah recevant les insignes de l’ordre national du Cèdre de la Première dame du Liban, Wafa’ Sleiman. Photo Wassim Daou

En présence du président de la République, venu honorer la chanteuse nationale Sabah, et de personnalités du milieu politique et culturel, et devant un public nombreux, chaleureux et nostalgique, l’interprète Ruweida Attieh s’est humblement mise dans la peau de la grande chanteuse pour faire revivre le Liban d’antan. Dans une scénographie signée Fady Yeniturk et sur fond de projections de films de la Chahroura, ainsi que de motifs psychédéliques, la jeune interprète, entourée de l’orchestre d’Ihsan Mounzer, a repris sous forme de saynètes les chansons les plus célèbres de la Chahroura.

Sabah, plus qu’une voix...
Mais avant d’arriver au spectacle, ne pas oublier de se promener dans la galerie d’exposition du palais de Beiteddine, où affiches de cinéma, costumes de scène et photos personnelles de la chanteuse libanaise recréent son univers intime, mais aussi l’atmosphère de l’âge d’or du pays.
Comment reproduire cette présence artistique, ce nom qui a accompagné les grands moments du Liban, tout en le redorant et en lui donnant sa jovialité et son bonheur de vivre ?
Gérard Avédissian, homme de théâtre, de publicité et de communications, a osé. Il a osé la différence pour signer un spectacle inattendu qui ne baigne pas dans la nostalgie pure, mais dans l’esprit de fête. Il est en effet difficile de célébrer Sabah, elle qui célèbre tous les jours la vie et l’amour.
Car au fait Sabah est plus qu’un nom, plus qu’une voix. C’est un sourire qui s’accroche aux lèvres quand on reprend ses refrains, c’est une douceur qui vous submerge, teintée d’une larme au coin de l’œil, et qui vous fait oublier que le pays a vraiment changé de visage...et d’humeur.
Sabah a tellement donné au pays du Cèdre qu’il était naturel de le lui rendre dans ce spectacle flamboyant, où les tableaux s’enchaînent et où les dabkés ou autres danses contemporaines (tangos, valses et rock) forment une grande chaîne de vie.
Sabah est tout cela. Certes, une voix puissante qui fait des « auf » à volutes, mais surtout une modernité dans tous les choix artistiques qu’elle a pris dans sa vie. Et cela Gérard Avédissian l’a bien compris en voulant présenter un spectacle bien vivant, à l’énergie communicative. Les extraits de films sont également projetés pour rappeler le parcours riche de cette grande dame de la chanson. À regretter uniquement que malgré sa très belle voix (elle a d’ailleurs été choisie par Sabah elle-même), Ruweida Attieh était souvent rigide sur scène et, par ailleurs, certaines tenues de scène, signées Zuhair Murad, plus proches des robes de soirée que de costumes de scène. Mais, dirait-on, ce ne sont que détails dans cette soirée semblable à un hymne à la joie.
En présence du président de la République, venu honorer la chanteuse nationale Sabah, et de personnalités du milieu politique et culturel, et devant un public nombreux, chaleureux et nostalgique, l’interprète Ruweida Attieh s’est humblement mise dans la peau de la grande chanteuse pour faire revivre le Liban d’antan. Dans une scénographie signée Fady Yeniturk et sur fond de...

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