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Culture - Installation

La « Q Contemporary », un espace d’accueil

Pour son premier anniversaire, la galerie « Q Contemporary » présente un double concept : un accrochage de photos de différents artistes et une installation interactive de 48 heures, imaginée par la chorégraphe brésilienne Sheila Ribeiro.

Sheila Ribeiro, une artiste à multiples facettes.   (Michel Sayegh)

Cet espace qui a été créé en 2009 dans un double objectif, accueillir les œuvres de collections privées et les présenter au public, mais aussi pour être un lieu de rencontres conviviales, est investi aujourd'hui par des photographies grand format. Gregory Buchakjian, Clara Gebran, Jocelyne Saab, du Liban ; Hrair Sarkissian et Nassouh Zaghlouleh (Syrie); Ali Taptik et Lale Tara (Turquie); Mitra Tabrizian (Iran); Jeroen Kramer (Pays-Bas) et Alessandro Rizzi (Italie) mélangent leur travail s'articulant sur le thème de l'architecture.
À l'extérieur de la galerie, avec vue sur la rue passante du quartier Zeitouné, la chorégraphe brésilienne Sheila Ribeiro, invitée par la «Q» et qui a fondé en 1992 «dona orpheline» en se tournant vers la vidéo, l'art Web et les installations, plante une tente de cuir aux motifs de Fendi qu'elle baptise «Organic Totem».

Différents langages
«Je voudrai dans ce lieu, qui a rapport avec la rue, parler de mode, d'architecture et de corps. Ce n'est pas une tente de camping ni de réfugiés, mais une sorte de totem qui, tout en faisant allusion à plusieurs sujets comme la globalisation, l'atmosphère d'aéroport, représenterait l'esprit de la Q.» Et d'ajouter: «C'est là également que je construirai un blog avec tous ceux qui désirent entrer dans la tente pour échanger des impressions.»
Pour cette artiste qui s'est fait connaître dans plusieurs pays, «la chorégraphie n'est pas seulement mouvement, mais statisme». Ainsi, la tente qui a pris la peau d'une griffe de mode est aussi actrice. Elle pourrait véhiculer autour d'elle un large imaginaire.
Sheila Ribeiro continue son «sit-in» jusqu'à ce samedi soir (tandis que l'exposition se poursuit encore un mois). «Cette installation, projet pilote destiné à voyager dans une dizaine d'autres pays afin d'illustrer cette notion de communication tout en adaptant cette construction instantanée aux architectures spécifiques de chaque région, sera également présente en janvier dans un futur Centre culturel libano-brésilien», conclut Sheila Ribeiro.
Cet espace qui a été créé en 2009 dans un double objectif, accueillir les œuvres de collections privées et les présenter au public, mais aussi pour être un lieu de rencontres conviviales, est investi aujourd'hui par des photographies grand format. Gregory Buchakjian, Clara Gebran, Jocelyne Saab, du Liban ; Hrair Sarkissian et Nassouh...

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