« Près de 40 000 Palestiniens, soit 18 % de l'ensemble des réfugiés palestiniens au Liban, vivent dans 42 groupements situés en dehors des camps, constate Julien Mulliez, chef de mission à Première urgence. Bien que la majorité d'entre eux soient inscrits sur les registres de l'Unrwa, ils ne reçoivent pas les aides nécessaires pour améliorer l'infrastructure de leurs habitations et avoir un accès sûr et adéquat à l'eau et aux installations sanitaires. »
L'étude, qui a insisté sur les problèmes rencontrés par ces groupements au niveau des logements, de l'eau et des installations sanitaires, a montré que 897 habitations ont besoin d'être réhabilitées de façon urgente afin que les résidents puissent vivre dans des conditions saines et hygiéniques.
« La majorité de ces maisons ont des problèmes structuraux chroniques et des problèmes de santé publique, souligne pour sa part Graziella Ito-Pellegri, conseillère technique auprès du Conseil norvégien pour les réfugiés. Cela signifie que plusieurs familles ont des problèmes de fuites d'eau en hiver et de chaleur insoutenable en été. De plus, plusieurs maisons risquent de s'écrouler et les familles sont obligées de vivre sans avoir un accès à l'eau courante ou à une cuisine décente. »
« Cette année, nous allons commencer par la réhabilitation de 165 maisons », poursuit Mme Ito-Pellegri, expliquant que les installations des égouts sanitaires sont dans un état précaire. « Les conditions sanitaires sont très mauvaises et cela peut aboutir à une contamination bactériologique de l'eau potable et à la propagation des maladies. »
Les conférenciers ont enfin souligné l'importance d'une sensibilisation pour améliorer la situation dans les groupements palestiniens. Ils ont en outre prôné des sessions sur l'hygiène et l'eau qui seraient organisées à l'intention des techniciens responsables du traitement de l'eau dans ces groupements.
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