« Nous avons décidé l'été dernier de reprendre les contacts avec des députés du Hezbollah sélectionnés avec soin, après l'entrée de l'organisation dans le gouvernement libanais d'unité nationale », a déclaré M. Miliband.
« Nous ne menons pas de négociations avec la direction du Hezbollah », a-t-il ajouté tandis que la presse américaine s'est fait l'écho de critiques face à la reprise des contacts entre Londres et le Hezbollah, un mouvement considéré comme terroriste par Washington.
S'exprimant lors d'une conférence de presse à Londres avec son homologue syrien Walid Moallem, M. Miliband a répété l'engagement de Londres à la résolution 1701 des Nations unies qui exige le désarmement des milices au Liban.
« Simultanément, nous sommes disposés à écouter ce que les députés du Hezbollah ont à dire », a ajouté M. Miliband.
L'ambassadrice du Royaume-Uni au Liban, Frances Guy, a participé à deux rencontres avec des députés du Hezbollah. Londres n'avait plus de contacts officiels avec le Hezbollah depuis 2005 et a inscrit sa branche militaire sur la liste des groupes terroristes. Mais en mars, Londres a annoncé avoir autorisé des contacts à niveau subalterne avec le parti de Dieu.
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