Rechercher
Rechercher

Liban

Londres assure ne pas négocier avec le parti de Dieu

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a assuré hier que la reprise des contacts avec le Hezbollah ne concernait pas les dirigeants du parti chiite, mais seulement ses députés.
« Nous avons décidé l'été dernier de reprendre les contacts avec des députés du Hezbollah sélectionnés avec soin, après l'entrée de l'organisation dans le gouvernement libanais d'unité nationale », a déclaré M. Miliband.
« Nous ne menons pas de négociations avec la direction du Hezbollah », a-t-il ajouté tandis que la presse américaine s'est fait l'écho de critiques face à la reprise des contacts entre Londres et le Hezbollah, un mouvement considéré comme terroriste par Washington.
S'exprimant lors d'une conférence de presse à Londres avec son homologue syrien Walid Moallem, M. Miliband a répété l'engagement de Londres à la résolution 1701 des Nations unies qui exige le désarmement des milices au Liban.
« Simultanément, nous sommes disposés à écouter ce que les députés du Hezbollah ont à dire », a ajouté M. Miliband.
L'ambassadrice du Royaume-Uni au Liban, Frances Guy, a participé à deux rencontres avec des députés du Hezbollah. Londres n'avait plus de contacts officiels avec le Hezbollah depuis 2005 et a inscrit sa branche militaire sur la liste des groupes terroristes. Mais en mars, Londres a annoncé avoir autorisé des contacts à niveau subalterne avec le parti de Dieu.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a assuré hier que la reprise des contacts avec le Hezbollah ne concernait pas les dirigeants du parti chiite, mais seulement ses députés.« Nous avons décidé l'été dernier de reprendre les contacts avec des députés du Hezbollah...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut