Rechercher
Rechercher

Liban

Joumblatt justifie une sorte de néoalliance quadripartite par la lutte pérenne contre Israël

« Il faut créer un regroupement de forces duquel je ferais partie aux côtés du Hezbollah, du Courant du futur et du président Berry. »
Cet appel a été lancé hier par Walid Joumblatt dans une interview accordée à un journal koweïtien. Un appel qui ressemble étrangement à une volonté de reformer l'alliance quadripartite qualifiée il y a quelques années d'« erreur » par le chef du PSP lui-même, mais qu'il inscrit cette fois dans le cadre de la lutte contre Israël. Rappelant que la scène musulmane « à Beyrouth et dans sa banlieue » reste « la base » de tout, il a demandé à « la scène chrétienne de ne pas se sentir gênée ou dérangée par cela, parce que la politique des conservateurs américains et des Israéliens vise à arracher le volet palestinien du cœur du conflit avec l'État hébreu dans le but de diviser le monde arabe. Il n'y a pas de solutions au conflit avec Israël, cela va durer avec les générations futures », a-t-il prédit.
Walid Joumblatt a également indiqué que le Premier ministre désigné Saad Hariri se rendra à Damas en présence du roi saoudien Abdallah « après la formation du gouvernement ». Il a qualifié ce processus de « positif », refusant de donner une date pour la naissance du prochain cabinet. Et concernant son propre déplacement en Syrie, le leader druze a affirmé que rien n'avait encore été décidé. « Il faut d'abord que le gouvernement soit sur pied, et, comme je l'ai déjà dit, je réglerai mon problème avec la Syrie à ma manière », a-t-il précisé.
Accordant peu d'importance au livre de l'ancien envoyé spécial pour la paix au P-O Dennis Ross, le chef du PSP a relevé que la Syrie « a besoin des États-Unis et vice versa », prédisant au passage une défaite des Américains en Afghanistan, comme avant eux les Britanniques et les Soviétiques.
Interrogé ensuite sur ceux, au sein du 14 Mars, que certains de ses propos et autres prises de position agacent, Walid Joumblatt a cité l'écrivain Amine Rihani : « Dis ce que tu as à dire et avance. Je refuse que des pays utilisent le Liban afin de servir leurs intérêts ou pour un dialogue, fût-il froid ou chaud, avec l'Iran », a-t-il dit, écartant pour l'instant une frappe contre l'Iran en raison de la politique israélienne du président US Barack Obama, mais se demandant combien ce dernier allait pouvoir continuer à exercer des pressions sur l'État hébreu.
Enfin, il a estimé que les accusations lancées contre le Hezbollah concernant sa participation à l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri et publiées par le Der Spiegel sont « un piège ».

« Il faut créer un regroupement de forces duquel je ferais partie aux côtés du Hezbollah, du Courant du futur et du président Berry. »Cet appel a été lancé hier par Walid Joumblatt dans une interview accordée à un journal koweïtien. Un appel qui ressemble étrangement à une volonté de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut