La « réaffirmation » du rôle moteur des États-Unis au Proche-Orient offre une occasion rare de sceller une paix entre Israël et les Palestiniens, a estimé hier le président égyptien, Hosni Moubarak. Le président américain, Barack Obama, a démontré sa volonté d'être à l'initiative de la paix dans la region, et les pays arabes le suivront dans cette voie, a expliqué M. Moubarak dans une tribune publiée par le Wall Street Journal. « Un accord historique est à portée de main, qui donnerait aux Palestiniens leur État et les libérerait de l'occupation, tout en récompensant Israël d'une reconnaissance et de l'assurance de vivre en paix », a écrit le président égyptien. « L'Égypte se tient prête à saisir cette occasion, et j'ai confiance en la volonté du monde arabe à faire de même », ajoute-t-il. M. Obama avait choisi Le Caire pour prononcer, le 4 juin, son discours à destination du monde arabo-musulman et avait été salué par son hôte égyptien, qui dit néanmoins attendre de nouveaux pas.
Concernant la question des colonies juives en Cisjordanie, que le gouvernement israélien se refuse à geler malgré l'insistance de Washington, M. Moubarak a dit : « L'expansion acharnée des colonies, qui a gravement nui à la perspective d'une solution à deux États, doit cesser, en même temps que le blocus de Gaza. » Selon lui, les pays arabes seraient prêts à s'engager envers Israël, si l'État hébreu faisait un « pas sérieux » vers la paix. « La priorité doit être la définition de frontières permanentes d'un État palestinien souverain et contigu, sur la base de celles de 1967, parce que cela débloquerait la plupart des autres questions pérennes, dont les colonies, la sécurité, l'eau et Jérusalem », a-t-il martelé.
Le président égyptien a enfin exhorté les factions palestiniennes à opérer leur réconciliation, nécessaire selon lui à la création d'un État de plein droit. Des pourparlers ont actuellement cours, sous l'égide du Caire, entre le Fateh du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et les islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza.
Concernant la question des colonies juives en Cisjordanie, que le gouvernement israélien se refuse à geler malgré l'insistance de Washington, M. Moubarak a dit : « L'expansion acharnée des colonies, qui a gravement nui à la perspective d'une solution à deux États, doit cesser, en même temps que le blocus de Gaza. » Selon lui, les pays arabes seraient prêts à s'engager envers Israël, si l'État hébreu faisait un « pas sérieux » vers la paix. « La priorité doit être la définition de frontières permanentes d'un État palestinien souverain et contigu, sur la base de celles de 1967, parce que cela débloquerait la plupart des autres questions pérennes, dont les colonies, la sécurité, l'eau et Jérusalem », a-t-il martelé.
Le président égyptien a enfin exhorté les factions palestiniennes à opérer leur réconciliation, nécessaire selon lui à la création d'un État de plein droit. Des pourparlers ont actuellement cours, sous l'égide du Caire, entre le Fateh du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et les islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza.
La « réaffirmation » du rôle moteur des États-Unis au Proche-Orient offre une occasion rare de sceller une paix entre Israël et les Palestiniens, a estimé hier le président égyptien, Hosni Moubarak. Le président américain, Barack Obama, a démontré sa volonté d'être à l'initiative de...