Rechercher
Rechercher

Liban - Élections

Hariri : Notre décision est de rester attachés à toutes les libertés fondamentales et à la parité islamo-chrétienne

 « Celui qui nous insulte aurait-il rêvé d'être ici si nos martyrs n'avaient pas sacrifié leur vie ? » a lancé le chef du Courant du futur au cours du dernier meeting électoral hier.
C'est un manifeste en faveur de la liberté qu'a dressé hier le député Saad Hariri en affirmant que « la décision du Courant du futur est de rester attaché aux libertés, à toutes les libertés fondamentales et notamment à la liberté d'opinion, d'expression, de réunion et de culte ». « Nous croyons à la liberté de choix dans toute chose sauf en matière de liberté ainsi qu'à la parité absolue entre musulmans et chrétiens, quelle que soit la situation démographique », a-t-il ajouté.
Dans un discours devant les participants au meeting tenu au BIEL à l'occasion de la clôture de la campagne électorale du Courant du futur, le député Hariri a affirmé que « notre décision est de continuer à travailler, à fournir des efforts, à construire ». « À celui qui nous invective et qui injurie nos martyrs à tout bout de champ, je voudrais demander : Aurais-tu rêvé d'être ici, de dire ce que tu dis, de faire ce que tu fais, si nos martyrs n'avaient pas offert leur sang, si Rafic, Bassel, Samir, Georges, Gebran, Pierre, Walid, Antoine, François, Wissam et tous les autres n'avaient pas sacrifié leur vie pour la patrie ? » a-t-il lancé.
« Notre décision est que l'intérêt suprême du Liban est notre objectif, a-t-il poursuivi. Aussi arrogants, hautains et méprisants que se montrent certains, ils ne pourront jamais nous astreindre à commettre des actes qui menacent la paix civile ou à tenir un discours qui porte atteinte à nos constantes nationales. »
Saad Hariri a également souligné que pour le Courant du futur, « c'est l'État d'abord et la loi d'abord ». « Je voudrais exprimer tout notre respect pour l'ensemble des partis politiques du pays et des candidats aux élections, au nom de notre attachement à la démocratie et à la liberté d'expression pour tous, a-t-il ajouté. Le respect des règles les plus élémentaires de la démocratie suppose l'acceptation des résultats des élections, quels qu'ils soient. Nous respecterons la volonté des électeurs et espérons que nos adversaires en feront de même. »
« Certaines parties pensent pouvoir nous diviser sur base de considérations confessionnelles ou régionales, a aussi déclaré le chef du Courant du futur. Mais ce qui nous rassemble est bien au-delà des confessions et des régions et bien plus noble que les couleurs et les slogans. Il s'agit du Liban et de notre amour pour lui. Certains veulent que notre vote soit dicté par la peur et l'ignorance. Mais nous brandissons notre liberté de choix comme une arme face à ceux qui veulent nous empêcher même de rêver qu'un jour nous pourrions vivre à l'abri des crises, sous l'égide d'un État dirigé par un président-arbitre. »
« Certains veulent que notre vote soit un acte de violence, a-t-il ajouté. Ceux-là n'ont pas compris que si nous pensons que la violence est stérile, nous n'avons pas pour autant abandonné notre liberté de choix. Toute décision que nous prenons sans réfléchir nous mènera vers la perte. Nous forgeons aujourd'hui l'avenir du Liban avec nos propres décisions. Nous nous souviendrons des décisions que nous prendrons aujourd'hui si demain nos enfants et nos petits-enfants nous demandaient : "Comment en sommes-nous arrivés là ?". Alors, il sera inutile de leur répondre que nous avions une démocratie, une liberté de choix que nous avons dilapidées car nous ne nous sommes pas rendu compte de leur importance. »
Pour Saad Hariri, nous sommes arrivés à « l'heure de vérité ». « Il ne reste plus que 36 heures avant l'ouverture des urnes, avant que nous ayons l'occasion de dire au monde entier que nous choisissons l'espoir en un avenir que nous forgeons par nos propres choix et décisions. Il ne reste plus que 36 heures pour convaincre le monde entier que le bonheur de la patrie est ce pour quoi nous œuvrons, pour briser les murs de la peur et proclamer notre espoir dans le Liban tel que nous le voulons et non tel que veulent nous l'imposer les deals étrangers. Il ne reste plus que 36 heures pour empêcher tout putsch contre notre Constitution et notre économie de marché. Trente-six heures pour montrer que les musulmans n'ont pas d'avenir s'ils négligent les droits des chrétiens, et vice versa. Trente-six heures pour défendre la parité islamo-chrétienne. Trente-six heures pour dire que le Liban est une nécessité pour les Arabes, pour exercer notre liberté et prouver au monde entier que nous sommes un peuple uni qui reste attaché à sa souveraineté », a-t-il conclu.
C'est un manifeste en faveur de la liberté qu'a dressé hier le député Saad Hariri en affirmant que « la décision du Courant du futur est de rester attaché aux libertés, à toutes les libertés fondamentales et notamment à la liberté d'opinion, d'expression, de réunion et de culte »....

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut