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Dernières Infos - 1er mai en France

Des dizaines de milliers de manifestants pour les salaires ou pour la paix

Des dizaines de milliers de manifestants pour les salaires ou pour la paix

Des personnes brandissent des drapeaux palestiniens lors de la manifestation annuelle marquant la Journée internationale du travail, également connue sous le nom de Journée des travailleurs ou de Premier Mai, à Paris, le 1er mai 2024. Photo OLYMPIA DE MAISMONT / AFP

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté mercredi à l'occasion du 1er-Mai en France où des tensions ont émaillé quelques cortèges, sur fond de revendications diverses portées par les syndicats pour les salaires ou la paix.

De Marseille à Lyon, Rennes ou Toulouse, les cortèges des grandes villes, avec souvent des drapeaux palestiniens en plus de ceux des syndicats, reflétaient ces mots d'ordre multiples.

Dans la capitale, où les syndicats ont recensé 50.000 manifestants et la police 18.000, le cortège s'est élancé dans une ambiance festive en début d'après-midi avant que la situation ne se tende avec des jets de gaz lacrymogènes et de premières charges policières en tête du cortège.

Un "important pré-cortège" d'environ 4.500 personnes, avec "plusieurs centaines" de radicaux s'est constitué, a indiqué une source policière à l'AFP. Une camionnette a notamment été incendiée et plusieurs vitrines de commerces dégradées. A 12H40 GMT, 917 personnes avaient été contrôlées selon la préfecture, faisant état de 25 interpellations.

De source policière, 12.000 policiers et gendarmes devaient être mobilisés en France dont 5.000 à Paris.

A l'approche des élections européennes du 9 juin, plusieurs responsables politiques ont rejoint les cortèges comme le communiste Fabien Roussel ou Manon Aubry (LFI, gauche radicale).

La tête de liste des socialistes, Raphaël Glucksmann, a été empêché de rejoindre le cortège à Saint-Etienne (centre-est) après des jets de peinture et des invectives de quelques dizaines de militants.

Avant le départ du cortège à Paris, Sophie Binet, la numéro un de la CGT, un des principaux syndicats français, a notamment mis en avant "le refus des politiques de casse sociale" et la défense des libertés, y compris syndicales.

La CGT et d'autres syndicats, ainsi que des organisations de jeunesse, avaient lancé un appel commun "contre l'austérité", pour l'emploi et les salaires ou encore la paix. Le premier syndicat français, la CFDT, avait de son côté appelé à "rejoindre les cortèges organisés partout en France, pour revendiquer une Europe plus ambitieuse et plus protectrice pour les travailleurs et les travailleuses".



Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté mercredi à l'occasion du 1er-Mai en France où des tensions ont émaillé quelques cortèges, sur fond de revendications diverses portées par les syndicats pour les salaires ou la paix.

De Marseille à Lyon, Rennes ou Toulouse, les cortèges des grandes villes, avec souvent des drapeaux...