Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Crise au Liban

Le Hezbollah est « prêt à élire un président demain », selon Naïm Kassem

« Ce qu'il veut dire, s'est moqué le chef des Forces libanaises Samir Geagea sur X, c'est qu'ils sont prêts à élire un président si c'est l'ancien ministre Sleiman Frangié ».

Le Hezbollah est « prêt à élire un président demain », selon Naïm Kassem

Le siège présidentiel à Baabda. Photo d'illustration Dalati et Nohra

Le Hezbollah a annoncé que son parti était prêt à élire un président si un accord sur le candidat à soutenir « était conclu demain », a déclaré jeudi le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem.

« Ce qu'il veut dire, s'est aussitôt moqué le chef des Forces libanaises Samir Geagea sur le réseau X, c'est qu'ils sont prêts à élire un président si c'est l'ancien ministre Sleiman Frangié. Sinon, selon le cheikh Kassem, « ni un accord ni une élection ne sont envisageables. La seule possibilité semble être un état de vacance et d'obstruction », a écrit M. Geagea.

Dans un discours prononcé jeudi au cours d'une réunion universitaire à Beyrouth, Naïm Kassem a affirmé qu' « au Liban, la guerre contre Gaza et l'agression contre Gaza ne sont pas des obstacles à l'élection d'un président, et leurs résultats ne facilitent ni n'entravent cette élection ».

La guerre de l’État hébreu contre Gaza, déclenchée par l'attaque surprise du Hamas contre le sud d'Israël le 7 octobre, a tué au moins 29 514 Palestiniens et en a blessé 69 616, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste. Depuis le 8 octobre, le Hezbollah et Israël se livrent quotidiennement à des combats frontaliers. Au Liban, 270 personnes ont été tuées dans ces combats, principalement des combattants du Hezbollah, mais aussi 40 civils.

Le numéro 2 du Hezbollah a affirmé que le problème de la présidentielle est une question interne et relève de la responsabilité de tous les groupes parlementaires. « Ce n'est pas nous qui le bloquons. Chacun des blocs parlementaires bloque la présidentielle, parce qu'il reste fidèle à ses convictions... tout le monde est à pied d'égalité en ce qui concerne la non-élection, et ni le Hezbollah, ni Amal, ni aucun autre parti n'est responsable de cette situation, mais tout le monde est directement impliqué », a-t-il ajouté.

Le 31 octobre 2022, le mandat de l'ancien président libanais Michel Aoun avait pris fin et aucun successeur n'a été élu depuis, bien que douze sessions parlementaires ont eu lieu.

Le Hezbollah et le mouvement Amal soutiennent le leader du mouvement Marada, Sleiman Frangié, tandis que le Courant patriotique libre, les Forces libanaises, les Kataëb, les forces du changement et les indépendants soutiennent le fonctionnaire du Fonds monétaire international, Jihad Azour.

Le Hezbollah a annoncé que son parti était prêt à élire un président si un accord sur le candidat à soutenir « était conclu demain », a déclaré jeudi le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem.« Ce qu'il veut dire, s'est aussitôt moqué le chef des Forces libanaises Samir Geagea sur le réseau X, c'est qu'ils sont prêts à élire un président si c'est...