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Le Koweït choisit un chef de la diplomatie en dehors de la famille régnante


Le Koweït choisit un chef de la diplomatie en dehors de la famille régnante

Le nouveau ministre des Affaires étrangères du Koweït, Abdallah al-Yahya, prêtant serment devant l'émir à Koweït City le 17 janvier 2024. Photo KUNA / AFP

Le Koweït s'est doté mercredi d'un nouveau gouvernement présenté comme celui de la « réforme et du développement » et marqué par la nomination pour la première fois d'un chef de la diplomatie n'appartenant pas à la famille régnante.

La nouvelle équipe, dirigée par Mohammed Sabah al-Salem Al-Sabah, a prêté serment devant l'émir Mechaal al-Ahmad al-Jaber Al-Sabah, qui a succédé à son demi-frère décédé en décembre, a annoncé l'agence de presse officielle Kuna.

Pour la première fois de l'histoire de ce riche Etat pétrolier, le portefeuille des Affaires étrangères a été attribué à une personnalité recrutée en dehors de la famille des Al-Sabah, l'ancien ambassadeur du Koweït en Argentine, Abdallah Al-Yahya.

Le nouveau cabinet est composé de 13 ministres, dont deux membres de la famille princière: Cheikh Fahd Youssef Al-Sabah, nommé ministre de la Défense et de l'Intérieur par intérim, et Cheikh Firas Saud Al-Malik Al-Sabah, à la tête des Affaires sociales et ministre d'Etat par intérim chargé des affaires du cabinet.

Noura Al-Mashaan, la seule femme désignée, s'est vu confiée le ministère des Travaux publics et des Affaires municipales, tandis que le plus jeune membre de l'équipe, le député Suleiman Marafi Dawoud (42 ans) a obtenu trois portefeuilles: les Affaires de l'Assemblée nationale, la Communication et la Jeunesse.

« Votre prestation de serment marque le début de vos fonctions dans une phase dont le slogan est la réforme et le développement », a déclaré Cheikh Mechaal aux nouveaux ministres durant la cérémonie.

Le pays du Golfe, frontalier de l'Arabie saoudite et de l'Irak, renferme 7% des réserves mondiales de brut et possède l'un des fonds souverains les plus puissants au monde.

Mais les tensions permanentes entre le Parlement élu et le gouvernement ont entravé ses velléités de réformes, notamment pour diversifier son économie.

Lors de sa propre prestation de serment en décembre, le nouvel émir avait reproché à l'exécutif et aux élus d'avoir « nui aux intérêts du pays », et s'était engagé à revoir certaines décisions.

Depuis que le Koweït a adopté le système parlementaire en 1962, le Parlement a été dissous une douzaine de fois. Les dernières élections, organisées l'année dernière, étaient les septièmes en un peu plus d'une décennie.

Le Koweït s'est doté mercredi d'un nouveau gouvernement présenté comme celui de la « réforme et du développement » et marqué par la nomination pour la première fois d'un chef de la diplomatie n'appartenant pas à la famille régnante.La nouvelle équipe, dirigée par Mohammed Sabah al-Salem Al-Sabah, a prêté serment devant l'émir Mechaal al-Ahmad al-Jaber Al-Sabah, qui a succédé à...