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Politique - Liban

Macron : J'ai honte pour les dirigeants libanais

"Le Hezbollah ne peut en même temps être une armée en guerre contre Israël, une milice déchaînée contre les civils en Syrie et un parti respectable au Liban", estime le président français.
Macron : J'ai honte pour les dirigeants libanais

Le président français, Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse sur la situation économique et politique au Liban, le 27 septembre 2020. Photo AFP / POOL / Lewis Joly

Dans le cadre d'une conférence de presse au ton particulièrement dur à l'égard de la classe dirigeante libanaise en général, et du tandem chiite en particulier, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré dimanche soir avoir "honte" pour les dirigeants libanais, qu'il a accusés d'avoir "trahi leurs engagements" vis-à-vis de la France et de la communauté internationale. Des déclarations, extrêmement directes, qui interviennent au lendemain de la récusation du Premier ministre désigné Moustapha Adib, qui a annoncé samedi son incapacité à former un nouveau gouvernement face aux pressions politiques. Lors d'une conférence de presse sur la situation au Liban, le chef de l'Élysée a toutefois souligné que l'initiative française visant à sortir le pays de sa crise restait "sur la table", mais que des actions étaient "indispensables" de la part des autorités libanaises pour débloquer les aides internationales en vue de sortir de la crise socio-économique et financière.

L'édito de Élie Fayad

Distribution de claques... et de vérités

Samedi, à l'issue d'un entretien avec le président Michel Aoun, Moustapha Adib annoncé son incapacité à former un nouveau gouvernement. Il était appelé à former, conformément à l'initiative française, un cabinet de "mission" restreint regroupant des spécialistes indépendants. Le principal obstacle rencontré par le Premier ministre désigné dans ses tractations concernait le portefeuille des Finances, réclamé par le Hezbollah et le mouvement Amal. Ces deux formations exigent qu'une "personnalité chiite" soit nommée à la tête de ce ministère et insistent à proposer elles-mêmes les noms des autres ministres chiites au sein du cabinet. Avec la récusation de M. Adib, le Liban est de nouveau dans l'impasse. Une situation d'autant plus grave que les bailleurs de fonds étrangers répètent qu'aucune aide ne sera allouée au Liban sans le lancement de réformes structurelles désormais bien identifiées.

Trahison collective
"Seule l'extraordinaire force du peuple libanais a permis au pays de préserver ce qui pouvait encore l'être. La France a été à ses côtés dès les premières heures et le sera toujours", a déclaré le chef de l'État français, qui s'est rendu à deux reprises au Liban depuis l'explosion du 4 août. Il a toutefois ajouté que cette "force et cette amitié indéfectibles ont été prises en otage par les jeux mortifères de la corruption et de la terreur" de la classe politique. "Les forces politiques libanaises, leurs dirigeants, les dirigeants des institutions libanaises n'ont pas souhaité respecter l'engagement pris devant la France et la communauté internationale. Ils ont décidé de trahir cet engagement", a accusé, depuis l’Élysée, Emmanuel Macron, qui a encore déploré que les différentes parties "ont fait le choix de faire primer leurs intérêts personnels, de condamner le Liban au chaos au lieu de bénéficier de l'aide internationale dont le peuple libanais a besoin". "Personne n'a été à la hauteur des engagements pris le 1er septembre", a encore lancé Emmanuel Macron qui, s'adressant aux dirigeants libanais, a affirmé : "Aucun d'entre vous ne peut gagner contre les autres". "Je prends acte de cette trahison collective" des autorités libanaises, a-t-il poursuivi, soulignant que les partis libanais "portent l'entière et lourde responsabilité" de cet échec. "J'ai honte pour les dirigeants libanais", a-t-il dit. Et de pointer du doigt un "système de corruption où tout le monde se tient parce que tout le monde a touché. Aujourd'hui, quelques dizaines de personnes sont en train de faire tomber un pays".

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Revenant sur les difficultés rencontrées dans le processus de formation du gouvernement, il a reproché notamment l'inclusion dans les tractations "d'un critère confessionnel" qui n'était pas prévu dans le cadre de l'initiative française. Il a reproché au mouvement Amal et au Hezbollah d'avoir décidé, "explicitement que rien ne devait changer". "A chaque étape, ils ont dit qu'ils voulaient nommer leurs ministres et le président (de la Chambre Nabih) Berry a reconnu que c'était une décision du Hezbollah", a-t-il poursuivi. Il a encore estimé que l'ancien Premier ministre Saad Hariri "a eu tort de rajouter un critère confessionnel dans l’attribution des ministères. Cette condition ne faisait partie de la feuille de route. Je constate ensuite qu’il a accepté de faire des concessions, il faut savoir le reconnaître". 

Actions indispensables
Déplorant qu'"un mois ait été perdu" et que cela risquait de "déstabiliser la région", le président français a tout de même accordé un délai de "de la dernière chance" pour la formation d'un nouveau cabinet et le respect des engagements. Il a garanti que "la feuille de route" présentée par la France le 1er septembre, et qui contient une série de réformes, "demeure". Cette feuille de route "est la seule initiative prise sur le plan national, régional et international, elle n'est pas retirée de la table, mais des actions sont indispensables, il appartient maintenant aux responsables libanais de saisir cette dernière chance eux-mêmes", a-t-il dit. Et d'insister sur le fait que ces réformes "sont la condition sine qua non pour que le Liban puisse bénéficier des aides internationales". Il a aussi indiqué qu'il réunirait "d'ici vingt jours l'ensemble des membres du groupe international de soutien au Liban pour consolider l'unité de la communauté internationale sur les prochaines étapes". La première "sera d'exiger que les résultats de l'enquête sur les causes de l'explosion du 4 août soit enfin établie et rendue publique et que les responsables soient désignés".

"Notre engagement à l’égard des Libanais ne cessera pas et sur le plan du soutien aux Libanais et de la reconstruction, notre soutien est inconditionnel", a assuré M. Macron. "Sur le plan international, nous allons réunir le Groupe international de soutien (GIS) pour avoir l’accord de la communauté internationale sur la feuille de route". "D’ici un mois, un mois et demi, nous ferons le bilan des avancées. S’il n’y a aucune avancée sur le plan interne, alors nous serons obligés d’envisager une nouvelle phase. Un gouvernement de mission est encore possible, ou aller dans une voie plus systémique, de recomposition politique au Liban. Je pense qu’elle est aujourd’hui très aventureuse, mais peut-être qu’elle nous sera imposée à ce moment-là". M. Macron a jugé que faute d'un accord sur les bases évoquées en août, le Liban risquait soit la "guerre civile", soit de continuer de s'enliser avec un gouvernement de "profiteurs"

"Système crapuleux"
Le chef de l'État français a dans ce cadre réitéré son appel à un "gouvernement de mission" capable de lancer des réformes "sur l'énergie, le port et les attributions des marchés, de mener l'audit de la Banque centrale et des banques privés". Il a souligné qu'il fallait "réussir à créer un système de confiance. Il faut injecter une aide internationale massive, mais dans un système assaini dans lequel on a confiance". "Personne ne remettra de l’argent tant que ceux qui ont mené à ce système crapuleux seront là, tant que le système sera tenu par les mêmes, et avec les mêmes règles", a-t-il insisté.

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Concernant le Hezbollah, contre lequel le président a eu des mots très durs, Emmanuel Macron a fait valoir que "le Hezbollah ne peut en même temps être une armée en guerre contre Israël, une milice déchaînée contre les civils en Syrie et un parti respectable au Liban. Il ne doit pas se croire plus fort qu’il ne l’est. Il doit montrer qu’il respecte les Libanais dans leur ensemble et il a montré le contraire ces derniers jours". Il a souligné dans ce cadre qu'il existait actuellement "deux lignes" directrices qui pouvaient être suivies concernant le pays : "S'engager derrière notre initiative ou la politique du pire, qui consiste à dire qu'il faut déclarer maintenant la guerre au Hezbollah et que le Liban s'effondre avec le Hezbollah". "J'ai décidé de ne pas suivre cette seconde voie parce que je pense qu'elle est irresponsable mais, aujourd'hui, le choix est entre les mains du Hezbollah et du président Berry : celui de la démocratie et de l'intérêt du Liban ou celui du pire", a indiqué le président français.

Le chef de l'État français a enfin écarté toute imposition de sanctions contre les dirigeants libanais "à ce stade". "Les sanctions ne sont pas le bon instrument à ce stade. Je n'exclus rien, mais je pense que cela ne répond pas actuellement au besoin qui est le nôtre, de faire de la politique", a-t-il conclu en réponse à une question.

Dans le cadre d'une conférence de presse au ton particulièrement dur à l'égard de la classe dirigeante libanaise en général, et du tandem chiite en particulier, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré dimanche soir avoir "honte" pour les dirigeants libanais, qu'il a accusés d'avoir "trahi leurs engagements" vis-à-vis de la France et de la communauté internationale. Des...

commentaires (28)

Mr Macron, nos dirigeants n' ont rien à foutre de votre feuille de route car ils savent bien que s'ils doivent la suivre à la lettre, ils seront démasqués et finis. Vous n'arriverez à rien sans des sanctions et des menaces d'intervention étrangères pour libérer le peuple libanais, pris en otage par une crasse politique mafieuse. Votre feuille de route est morte née car elle ne fonctionne pas contre des gens qui ne cherchent que leurs intérêts personnels. Pour leur faire mal, il faut toucher à leur poche, à leur pouvoir, à leurs armes. En un mot à leur existence. Ne perdez plus de temps car le peuple libanais est à l'agonie. Vos belles paroles ne le sauveront pas mais vos actions strictes et dures pourront leur permettre de se libérer et de commencer à bâtir un Etat.

Achkar Carlos

15 h 38, le 28 septembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (28)

  • Mr Macron, nos dirigeants n' ont rien à foutre de votre feuille de route car ils savent bien que s'ils doivent la suivre à la lettre, ils seront démasqués et finis. Vous n'arriverez à rien sans des sanctions et des menaces d'intervention étrangères pour libérer le peuple libanais, pris en otage par une crasse politique mafieuse. Votre feuille de route est morte née car elle ne fonctionne pas contre des gens qui ne cherchent que leurs intérêts personnels. Pour leur faire mal, il faut toucher à leur poche, à leur pouvoir, à leurs armes. En un mot à leur existence. Ne perdez plus de temps car le peuple libanais est à l'agonie. Vos belles paroles ne le sauveront pas mais vos actions strictes et dures pourront leur permettre de se libérer et de commencer à bâtir un Etat.

    Achkar Carlos

    15 h 38, le 28 septembre 2020

  • Emmanuel Macron, effectivement, a commis un amalgame, en mettant tout le monde dans le même panier. Cela montre qu'il ne maîtrise pas parfaitement le dossier libanais. Il a été incontestablement clair et précis, mais son propos n'en est que clairement et précisément entaché d'erreur. D'erreur partielle. C'est bien dommage car, par ailleurs, il a vu juste. Très juste, même. Sa démonstration est brillante et se veut convaincante comme chaque fois qu'il prend la parole (notamment lors du "grand débat national", qui était plutôt un grand monologue itinérant, pour tenter de calmer la colère des Gilets jaunes en 2019). S'agissant du Liban, il n'a pas eu l'humilité d'un Général de Gaulle qui voulait éviter d'aller vers l'Orient compliqué avec ses idées simples...

    Zoulou

    13 h 50, le 28 septembre 2020

  • Le président français a bien spécifié : les dirigeants des institutions libanaises. On comprend par là, les officiels à la tête de l'Etat. Clair et précis.

    Esber

    11 h 15, le 28 septembre 2020

  • Mesdames les conseillères Messieurs les conseillers de M Aoun et Bassil Comme vous voyez, j’essaie de respecter ces personnes. sachant que sur terre, hormis quelques fans locaux, les responsables mondiaux n’ont plus aucun respect pour toute la classe politique au liban. Vos 2 patrons ont beau gesticuler , sur vos conseils... la mayonnaise ne prend plus: ILS FONT PARTIE INTÉGRANTE DE LA CLASSE CONSIDÉRÉE POURRIE . A moins qu’ils ne se dégagent CLAIREMENT de leurs alliés barbus intégristes ? Non à demis mots.. Non pour faire bonne mesure taper sur tout le monde. Vos patrons DOIVENT rejoindre le camp de la paix, le camp de sa base dite « chrétienne » qui est farouchement occidentalisée dans son mode de vie, culturel, de pensée, d’ouverture et de paix régionale. CONSEILLEZ , BIEN, au moins 1 fois dans votre carrière, tant qu’il est temps pour vous et pour eux. Bonne journée

    LE FRANCOPHONE

    10 h 56, le 28 septembre 2020

  • la seule alternative peut émaner des électeurs Libanais, qui doivent faire pression sur leurs édiles afin de les pousser à démissionner, les interventions de Mr Macron, visiblement, n'ont pas porté leurs fruits et en outre il ne peut s'ingérer, outre mesure, dans les affaires politiques Libanaises sans déclencher des réactions surprenantes à l'image de certains commentaires à caractère hideux et de bassesse extrême à l'encontre du président Français au motif qu'il demande simplement la mise en place d'une feuille de route "honnête".

    C…

    10 h 42, le 28 septembre 2020

  • DE LA PRINCESSE DE GALLES À MONSIEUR LOYAL Macron m'énerve. Il se prend pour Lady Di. Il se la joue "la princesse du peuple" ou le président du peuple (qui va serrer dans ses bras une femme éplorée dans les rues de Beyrouth) contre les autorités du pays. C'est un jeu dangereux pour le pays en question, car il mélange le président de la République libanaise (qui est incorruptible et l'a toujours été) avec une classe politique effectivement corrompue. C'est un jeu dangereux pour lui aussi, Emmanuel Macron, qui devient comme un roquet qui aboie au Liban mais sans être entendu. Je ne dis pas que la situation politique au Liban est satisfaisante, bien au contraire ! Je dis simplement que, par ses coups de menton, ses regards foudroyants, ses postures qui se veulent viriles, ses admonestations, ses leçons données aux uns et aux autres, ses mauvais points distribués aux mauvais élèves de la classe libanaise, le président de la République française a fait la démonstration de son impuissance. Un maître d'école raillé par les cancres. Sa voix n'est pas entendue. Pire encore, il n'est que très peu ou pas écouté par les Américains. C'est un échec pour celui qui, outre les les postures de la "princesse du peuple", se rêvait aussi en une sorte de "Monsieur Loyal". Comme le célèbre clown de cirque fardé de poudre de riz et coiffé d'un chapeau cloche, il voulait "en même temps" résoudre l'équation libanaise, pacifier l'Irak et entamer une guerre navale contre la Turquie...

    Zoulou

    09 h 42, le 28 septembre 2020

  • Monsieur Macron le dit tres clairement : Les dirigeants Libanais sont des menteurs , des incapables, des voleurs et pour ceux qui ont des milices armees, des assassins ! La seule issue pour les Libanais est de se debarasser de cette classe politique pourrie comprenant deux grandes formations chretiennes, qui, pour des raisons bassement politiciennes, poursuivent leur appui a la milice armee chiite, en contradiction totale avec l’interet national des chretiens et des autres communautes religieuses. Le seul remede : un grand coup de balai quels que soient les moyens employes !

    Goraieb Nada

    08 h 03, le 28 septembre 2020

  • Moustapha Adib est heureusement parti à temps ! Les autres vont encore se réunir pour trouver des combines pour se justifier...et réussiront, comme d'habitude, à rejeter la honte et la faute sur E. Macron, l'Europe et les USA, grands ennemis du Liban. - Irène Saïd

    Irene Said

    07 h 15, le 28 septembre 2020

  • If you want to kill a snake you cut its head. Period.

    Gougassian Jean-Jacques

    02 h 52, le 28 septembre 2020

  • MERCI M MACRON POUR DIRE OUVERTEMENT CE QUE TOUT LE MONDE SAIT J'AI NEANMOINS DEUX QUESTIONS 1) POURQOUI PAS UN MOT SUR AOUN QUI AURAIT PU FLECHIR SON ALLIE NASRALLAH ET SAUVER LE PAYS ( de l'enfer il a dit lui meme ) OU SUR LE CPL QUI, EN REFUSANT LE DICTAT DE HEZBALALH AURAIT PU DONNER LA CONFIANCE A UN GOUVERNEMENT ADIB DANS LA MOUTURE QUE M ADIB VOULAIT deuxieme question POURQUOI VOUS DITES QUE LES SANCTIONS NE SERVENT A RIEN AUJOURDH'UI? LES LIBANAIS PENSENT QU'EN SAISISSANT TOUS LES AVOIRS MOBILIERS ET IMMOBILIES DE TOUS LES POLITICIENS QUE VOUS TRAITEZ VOUS MEMES DE CORROMPUS LES FERA FLECHIR BEAUCOUP PLUS QUE DES MOTS DURS A LEURS EGARDS LA VERITE IL FAUDRAIT ETRE NAIF POUR PENSER QUE L'AUDIT DE LA BANQUE CENTRALE DONNERA QUELQUE CHOSE CAR DEJA L'AUDIT DEVRA ETRE FAIT SUIVANT LA LOI LIBANAISE DONC LE SECRET BANCAIRE ABSOLU, QUAND AU RESULTAT TOUT COMME MR SALAME A TROUVE QUE TOUS LES MILLIARDS TRANSFERES APRES LE 17 OCTOBRE SONT TOUS PROPRES ET NE VIENNENT D'AUCUNE CORRUPTION DONC DEGAGEZ , RIEN A VOIR ICI

    LA VERITE

    01 h 59, le 28 septembre 2020

  • MERCI MONSIEUR LE PRÉSIDENT, POUR AFFAIBLIR LE TANDEN CHÏTE, LA PRESSION DOIT ÊTRE FAITE EN PREMIER CONTRE LES MERCENAIRES DU HEZBOLLAH. C'EST À DIRE AOUN, BASSIL ET SLEIMAN FRANGIÉ. C'EST LA TRAHISON PURE CONTRE LE LIBAN DE LA PART DE CES RESPONSABLES DEPUIS TRÈS TRÈS LONGTEMPS.

    Gebran Eid

    01 h 53, le 28 septembre 2020

  • L'Iran n'en à rien à cirer. Elle fait la guerre au monde avec le sang et les âmes des autres. Meme dans le pire du pire, elle pense ne rien risquer. Mais Attention au retour du feux, car non seulement vous allez tomber avec le Liban et avant fin 2020, mais cela sera avec des terribles souffrances, 2020 est là pour régler ce problème, vous n en réchapperez pas a votre destin.

    Aboumatta

    01 h 48, le 28 septembre 2020

  • J’ai honte pour les dirigeants Libanais, dites-vous Mr le Président? Ne pensez-vous pas que que vous aviez fait preuve de naïveté en jouant votre capital politique auprès d’ un ramassis de gens sans foi ni loi, des crapules corrompues et qui mentent comme ils respirent, aux valeurs sociales et démocratiques aux antipodes des pays civilisés, têtus et dangereux et qui préféreraient détruire le pays que d’admettre leurs erreurs? Avouons-le, vous n’avez plus d’autre choix, comme vous le dites que de déclarer la guerre au Hezbollah car les négociations et le bon sens ne mèneront nulle part et, advienne que pourra: le peuple Libanais n’a plus rien à perdre, hélas!

    Saliba Nouhad

    01 h 18, le 28 septembre 2020

  • La solution est la partition du LIBAN en deux entites separees par un mur infranchissable.....je parie que toute la base du hezbollah tentera de franchir ce mur et se refugier ds le LIBAN NORD .

    HABIBI FRANCAIS

    00 h 16, le 28 septembre 2020

  • Discours extrêmement réaliste et dur envers une classe politique insensible متمسحا La classe politique et les libanais qui œuvrent dans leurs girons n’ont plus d’amour propre depuis longtemps. Aucun homme ayant encore un peu de dignité ne peut encaisser ce discours sans réagir, au Liban ils sont pléthores à ne plus avoir de dignité ni de capacité de réagir tellement ils sont déconnectés J’ai un rêve : Voir un million de libanaises et de libanais dans la rue marchant vers les palaces de ces corrompus pour les destituer. À suivre...

    mokpo

    23 h 55, le 27 septembre 2020

  • Un discours intelligent, il maintien la pression sur la classe politique libanaise au maximum, mais le Hezbollah n’est pas sensible à ce type de pressions. Le président Français le sait, et prépare certainement la suite, en attendant l’issue du scrutin aux USA. Il ne se passera rien avant les élections américaines. La question dépasse le liban et sa classe politique. Pour la première fois, la question des armes du Hezbollah (nid de la corruption et de la terreur) est clairement posée, et identifiée comme étant le problème principal du Liban depuis la sortie des syriens en 2005. J’espère qu’elle sera traitée fermement avec l’Iran. C’est le seul espoir Pacifique pour le Liban, sinon la guerre risque de recommencer... Le liban deviendrait un pseudo état comme GAZA...

    Alexandre Husson

    23 h 55, le 27 septembre 2020

  • Les chiites ne sont pas tous solidaires des agissements du parti qui leur est imposé. Aucune démocratie du libre choix ne leur est permise aux élections. Aucune voix opposée n'est permise, avec des exemples d'attaques contre les opposants, même contre des dignitaires chiites qui ne sont pas du même avis. Il faut soulager ces gens autant que les autres libanais qui endurent de comportements tout à fait étranges à nos mœurs.

    Esber

    22 h 50, le 27 septembre 2020

  • Macron a honte pour les dirigeants libanais. Les libanais ont honte de leurs dirigeants. Et quelque part honte d’eux mêmes qui, ne l’oublions pas, ont voté pour ces gens là...

    Gros Gnon

    22 h 38, le 27 septembre 2020

  • Il faudrait mettre la main sur les argents transférés à l extérieur , les mafieux alors ramperont , le fait même qu on ne le fasse pas me montre que complot il ya

    Robert Moumdjian

    22 h 37, le 27 septembre 2020

  • WoW !!

    Bery tus

    21 h 52, le 27 septembre 2020

  • Si les dirigeants libanais peuvent entendre un tel discours sans broncher, cela veut tout simplement dire qu’ils n’ont aucune dignité ni amour propre, qu’ils s’en foutent totalement de leur pays et de sa population, que seule leur position leur importe pour continuer à piller les fonds de tiroir. On ne doit plus parler de sanctions contre ces dirigeants mais de comparution en cour d’assises pour répondre de tous les crimes qu’ils ont commis. Le Président Macron a honte pour nos dirigeants, la majorité de la population Libanaise tout simplement les vomit

    Lecteur excédé par la censure

    21 h 24, le 27 septembre 2020

  • PRESIDENT MACRON VOUS PERDEZ VOTRE TEMPS EN DONNANT DES CHANCES AUX CLIQUES MAFIEUSES DE LA PLUS HAUTE TETE ET AU PLUS PETITS QUI MANIPULENT POUR DES INTERETS ETRANGERS LE PAYS ET LE DETRUISENT. TOUS DU PLUS HAUT AU PLUS BAS SONT DES CORROMPUS, DES VOLEURS, DES INCOMPETENTS ET DES M,ENFOUTISTES. ILS NE SONT QU,APRES LEURS INTERETS PROPRES ET CEUX DE LEURS FAMILLES, AMIS, PARENTS ET PARTISANS. IL FAUT LES DEGAGER ET NOUS ATTENDONS CELA DE L,ONU ET DES PUISSANCES OCCIDENTALES. LE PEUPLE EST EN REVOLTE MAIS LA SITUATION SANITAIRE L,EMPECHE DE DESCENDRE EN MILLIONS DANS LES RUES ET DE LES DEGAGER PAR LA FORCE. NOUS AVONS CONFIANCE EN VOUS, TRUMP ET L,E.U. POUR NOUS AIDER A NOUS DEBARRASSER DE TOUS CES MAFIEUX, LA TETE LA PREMIERE ! ET REBATIR UN ETAT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 21, le 27 septembre 2020

  • Nous voilà repartis pour un tour. A force on est pris de vertige mais qu’importe, pourvu qu’on voit la ligne d’arrivée. On est on peut plus septique quand au délai mais si seulement les libanais savaient que la solution vient d’eux et d’eux seuls avant tout. Leur union ne peut plus attendre d’autres rounds de violence et d’accidents simulés. Réveillons nous et allons récupérer notre liberté et notre souveraineté avant qu’il ne soit trop tard.

    Sissi zayyat

    21 h 18, le 27 septembre 2020

  • La Honte Monsieur Macron passe sur le pavé de l'indifférence de cette bande au pouvoir qui ne recherche que les profits . Vous perdez votre temps.

    DRAGHI Umberto

    21 h 15, le 27 septembre 2020

  • Les mots sont durs et justes tout le monde en prend pour son grade et en première ligne le Hezbollah, Berry ... Je ne vois comment les choses peuvent changer tant que nous avons les mêmes députés les mêmes responsables politiques.

    Zeidan

    21 h 09, le 27 septembre 2020

  • Evidement que Monsieur Macron a honte . Le Liban vaut il a continuer a être dans son agenda ? . Que peut il faire devant une classe politique plus que corrompue qui ne cherche qu'a protéger leurs fortunes amoncelées au fil des années .

    DRAGHI Umberto

    21 h 07, le 27 septembre 2020

  • Je vous félicite Monsieur Macron pour votre transparence et votre patience . Traitez Mr Berry et le Hezbollah explicitement de traitres est bien approprié , mais ceci passe sur le pavé de leurs indifférence, les ordres viennent de Téhéran . Vous perdez votre temps avec des corrompus qui ont vidés les caisses du Liban de commun accord avec les responsables des autres partis politiques au pouvoir durant des décennies. Comme d'habitude c'est le peuple qui paie les pots cassés , vous n'y pouvez rien et ne pouvez rien faire.

    DRAGHI Umberto

    21 h 00, le 27 septembre 2020

  • Quand les Chiites partisans du Hezbollah sauront réellement qui est Hezbollah le problème Libanais sera réglé séance tenante! Avoir participé au massacre de 659.000 Syriens dont 150.000 enfants et contribué à la plus grande vague d’exode de migration de déplacements du monde plus que toutes les guerres du monde alors qu’attendre de ces gens là, qui cerise sur le gâteau sont entrain d’empêcher leurs partisans émigrés d’accéder à leur sous et ces derniers continuent à avaler la pilule . C’est l’avenir de la federalisation du Liban qui se joue Cher peuple ,on ne blague plus et l’Iran n’en a rien à cirer!

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    20 h 58, le 27 septembre 2020

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