Le bloc parlementaire du Hezbollah s'est à nouveau prononcé mardi en faveur de la proportionnelle intégrale dans le cadre des discussions autour de l'adoption d'une nouvelle loi électorale en vue des élections législatives prévues en mai prochain.
"Nous sommes pour un scrutin proportionnel intégral, ou appliqué dans des circonscriptions élargies, qui assure la parité islamo-chrétienne, un véritable partenariat et une juste représentation de tous", a déclaré le député Hassan Fadlallah à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc parlementaire.
Le bloc s'est à nouveau prononcé contre la loi de 1960, actuellement en vigueur, qui se fonde sur la majoritaire plurinominale, ainsi que toute prorogation du mandat des députés, rappelant que l'élaboration d'une nouvelle loi fait partie des objectifs du gouvernement formulés dans sa déclaration ministérielle.
Plus tôt dans la journée, le président libanais Michel Aoun avait déclaré que la tenue des législatives sur la base d'une nouvelle loi était une priorité.
La loi de 1960 est critiquée, du moins en apparence, par presque toute la classe politique, à l'exception notable des joumblattistes. Comme le Hezbollah, le mouvement Amal et le Courant patriotique libre se sont prononcés en faveur de la proportionnelle, alors que d'autres, comme le Courant du futur et les Forces libanaises, défendent un mode de scrutin hybride alliant proportionnelle et majoritaire.
"Nous sommes pour un scrutin proportionnel intégral, ou appliqué dans des circonscriptions élargies, qui assure la parité...
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