Rechercher
Rechercher

Liban

Ils ont dit... sur la loi électorale

"Nous pensons que la formule présentée par le Courant du futur avec les Forces libanaises et le PSP est la plus applicable", a indiqué Ahmad Hariri.

- Le cheikh Naïm Kassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, lors de l'ouverture d'un atelier culturel dans la banlieue sud: « Si nous ne parvenons pas à produire un nouveau pouvoir législatif, issu d'une loi électorale juste basée sur la proportionnelle, la réforme butera sur des obstacles et des complications. Nous ne pouvons pas maintenir la formule électorale actuelle, comme nous ne pouvons pas compter sur la même classe gouvernante. Il faut donner la chance aux jeunes et aux autres. Nous avons déclaré plusieurs fois que notre main est tendue en direction de tout le monde sur ces deux bases : la résistance et la citoyenneté. Nous sommes là pour tous ceux qui acceptent de coopérer avec nous sur la base de la résistance contre Israël et les takfiristes, et pour ceux qui veulent construire une nation avec nous. »

- Mohammad Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah lors d'un meeting oratoire à Kafra, au Liban-Sud: « La formule électorale qui garantit justice et efficacité au niveau de la représentation parlementaire se fonde sur la proportionnelle intégrale avec une seule circonscription pour tout le pays, ou plusieurs grandes circonscriptions. En dehors de ce mode de scrutin, la justice demeurera déformée et paralysée. Ceux qui prolongent le débat autour d'autres formules attendant une expiration des délais constitutionnels en vue du maintien de la loi de 1960 commettent un crime contre le pays. »

- Ali Fayad, député du bloc parlementaire du Hezbollah, lors d'un meeting oratoire dans le village de Taybé, au Liban-Sud: « Si la loi électorale de 1960 est maintenue et si des obstacles sont posés devant l'adoption de la proportionnelles, nous prévoyons un sentiment de frustration transcommunautaire qui affectera de nombreuses catégories de la population. Nous sommes donc devant une opportunité que nous devrons saisir et traiter avec un sens aigu de responsabilité et de réalisme. Nous sommes pour la proportionnelle, mais si certains nourrissent des craintes par rapport à cette formule, nous sommes prêts à nous engager avec eux dans un débat responsable, sérieux, profond et technique, au terme duquel ces appréhensions deviendront des garanties. Nous sommes prêts à voir comment atténuer la proportionnelle pour qu'elle rassure tout le monde, l'avantage de ce mode de scrutin étant de rassurer et non pas d'effrayer, d'élargir et non pas de restreindre la sphère de représentation, d'ouvrir grande la voie de la réforme, de favoriser une stabilité et un développement de la vie politique dans ce pays. »

- Le cheikh Nabil Kaouk, vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, dans une intervention à Tayr Harfa, au Liban-Sud : « Regagner la confiance du peuple dépend d'un seul critère, celui de l'adoption d'une loi électorale garantissant une représentation juste et équitable de la population. Aussi, ce qui empêche un essor du nouveau régime, c'est la loi de 1960, qui représente la recette idéale pour anéantir les espoirs placés par les Libanais dans le nouveau gouvernement. La maintenir équivaut à condamner ce dernier à l'échec. Nous insistons pour l'adoption d'une loi garantissant une représentation populaire juste, parce qu'elle constitue un passage naturel et obligatoire vers l'édification d'un État fort et juste. »

- Jamal Jarrah, ministre des Télécommunications, à l'agence locale al-Markaziya: « Le ministre de l'Intérieur était sérieux lorsqu'il avait affirmé que la loi de 1960 serait maintenue si une nouvelle loi électorale n'était pas promulguée. Le débat se poursuit avec le député Walid Joumblatt (chef du PSP), afin de parvenir à une formule qui contente tout le monde. Des efforts sérieux sont menés pour dégager une nouvelle formule qui serait éventuellement fondée sur un mode de scrutin mixte et plus précisément alliant la proposition du président de la Chambre, Nabih Berry, et celle présentée conjointement par le courant du Futur, les Forces libanaises et le PSP ».

- Ahmad Hariri, secrétaire général du courant du Futur, lors d'un déjeuner donné en son honneur à Jeb Jennine: « Le chef du gouvernement, Saad Hariri, insiste pour l'organisation des législatives dans les délais. (...) Nous pensons que la formule présentée avec les Forces libanaises et le PSP est la plus applicable dans la mesure où elle allie les deux modes de scrutin majoritaire et proportionnel, et permet une meilleure représentation des électeurs. La responsabilité de l'adoption d'une nouvelle loi électorale incombe à tout le monde, (...) sinon c'est le texte actuel qui reste en vigueur plutôt que de prolonger de nouveau le mandat du Parlement, ce que tout le monde rejette, à moins que les forces politiques ne conviennent d'un report technique des élections en cas d'entente autour d'une nouvelle loi. Dans le cas contraire, si nous optons pour une nouvelle rallonge du mandat parlementaire, le même problème se posera dans un, deux ou trois ans. Que personne ne fasse assumer au courant du Futur cette responsabilité. »

- Le cheikh Naïm Kassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, lors de l'ouverture d'un atelier culturel dans la banlieue sud: « Si nous ne parvenons pas à produire un nouveau pouvoir législatif, issu d'une loi électorale juste basée sur la proportionnelle, la réforme butera sur des obstacles et des complications. Nous ne pouvons pas maintenir la formule électorale actuelle, comme...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut