Rechercher
Rechercher

Liban - Attentat d'Istanbul

« Elle était une star ! », raconte une amie de Rita Chami

« Celle qui débordait de vie, qui était radieuse et qui ne supportait pas de voir une personne malheureuse sans se précipiter pour la consoler ne mérite pas un sort pareil », déplore Mira Keyrouz, amie de la victime de l'attentat d'Istanbul Rita Chami.

Rita et Mira sont amies depuis huit ans. Elles suivaient ensemble un cours facultatif sur la nutrition à l'AUST, et c'est Rita qui s'est approchée de Mira et lui a posé la question : « Je t'ai croisé au Mandaloun l'autre jour, c'est bien toi non ? » Un simple « oui » de la part de Mira était suffisant pour qu'une amitié se forge et dure jusqu'à ce que la mort sépare les deux jeunes filles.

« Elle répandait des ondes positives partout où elle se trouvait, elle était une star et elle prenait plaisir à l'être. Elle était belle, toujours bien coiffée, bien habillée et prête à faire la fête », raconte Mira Keyrouz d'une voix qui laisse transparaître un léger sourire nostalgique. « Nous faisions la fête chaque samedi, elle dansait, elle riait de tout cœur. C'était avant le décès de sa mère », ajoute-t-elle.

 

(Lire aussi : « Une joie de vivre émanait de lui à tout instant », se souvient l'ami d'Élias Wardini)

 

Rita, qui se spécialisait en relations publiques, a interrompu ses études pour mieux s'occuper de sa maman qui souffrait d'un cancer. Elle l'a perdue des suites de la maladie en juillet dernier. « N'était Bouchra Doueihy, l'amie intime de Rita, celle-ci n'aurait pas pu survivre un jour de plus après le décès de sa maman », dit Mira, soulignant ainsi la forte amitié qui liait Rita à Bouchra, qui a été grièvement blessée lors de l'attentat.

Et de poursuivre : « Après avoir perdu sa mère, Bouchra était tout pour Rita. Elle laissait sa famille et ses amis pour s'occuper de son amie affligée. En décembre dernier, pour l'anniversaire de Rita, Bouchra a préparé et organisé plusieurs fêtes. Nous avons célébré l'anniversaire de Rita pendant cinq jours successifs ! » Selon Mira, Bouchra faisait tout son possible pour rendre à Rita sa joie.

 

Lire aussi

À Achrafieh et dans le Chouf, les émouvantes « noces » d'Élias et de Haykal

« Je me souviendrai surtout de son sourire et de sa tendresse », affirme l'oncle de Haïkal Moussallem

L'état de santé de Bouchra Doueihi s'améliore lentement

Quand les médias libanais plongent dans l'indécence

Ramzi Kadi sera déféré aujourd'hui devant l'avocat général Akiki

 

Repères

Le club Reina, haut lieu de la vie nocturne à Istanbul

Les lieux de divertissement, cibles des jihadistes

 

Témoignages

"J'ai fait le mort pour qu'il arrête de me tirer dessus", raconte le Libanais François Asmar

"La panique, le sang, les coups de feu" : deux rescapés racontent l'attentat d'Istanbu

"Les gens piétinaient d'autres gens" : un rescapé raconte l'attaque d'Istanbul

« Celle qui débordait de vie, qui était radieuse et qui ne supportait pas de voir une personne malheureuse sans se précipiter pour la consoler ne mérite pas un sort pareil », déplore Mira Keyrouz, amie de la victime de l'attentat d'Istanbul Rita Chami.
Rita et Mira sont amies depuis huit ans. Elles suivaient ensemble un cours facultatif sur la nutrition à l'AUST, et c'est Rita qui...

commentaires (1)

Émouvant de révolte. Combien de Rita , Bouchra et autre jeunes innocents faudrait il voir partir, massacrés par des bactéries wahabites envoyées de bensaoudie , pour comprendre qu'avec cette idéologie on ne transige pas, on tranche. Que ceux qui veulent les avoir dans leurs agendas comme fréquentations les prennent chez eux en occident décadent.

FRIK-A-FRAK

16 h 40, le 04 janvier 2017

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Émouvant de révolte. Combien de Rita , Bouchra et autre jeunes innocents faudrait il voir partir, massacrés par des bactéries wahabites envoyées de bensaoudie , pour comprendre qu'avec cette idéologie on ne transige pas, on tranche. Que ceux qui veulent les avoir dans leurs agendas comme fréquentations les prennent chez eux en occident décadent.

    FRIK-A-FRAK

    16 h 40, le 04 janvier 2017

Retour en haut