Interpellé pour avoir publié sur son compte Twitter des propos haineux contre les victimes de l'attentat d'Istanbul, Ramzi Kadi est toujours en état d'arrestation préventive. Il devrait être déféré aujourd'hui devant l'avocat général près la Cour de cassation, Samir Akiki.
Ramzi Kadi a été interpellé lundi pour diffamation et incitation à la violence. Suite à l'attaque meurtrière contre la célèbre discothèque d'Istanbul Reina qui a coûté la vie à trois Libanais et fait six autres blessés, Kadi a écrit : « Qu'ils brûlent en enfer, ils sont morts saouls et en pleine débauche, ils ont eu le sort qu'ils méritaient. Ceux qui meurent dans des conditions pareilles méritent d'aller en enfer... ».
Ramzi Kadi a également critiqué la Middle East Airlines, qui a offert des billets pour Istanbul aux proches des victimes et des blessés, ironisant sur sa générosité tout en l'accusant de vol. Ses propos ont suscité un grand tollé sur les réseaux sociaux.
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