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Taïwan ne pliera pas face aux intimidations de Pékin (Tsai Ing-Wen)

Taïwan ne cédera pas aux pressions même si Pékin renoue avec les "vieilles méthodes" d'intimidation, a averti samedi la présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, alors qu'un coup de téléphone à Donald Trump a ravivé les tensions entre les deux rives du Détroit.

Le bouillant milliardaire a rompu avec quatre décennies de politique américaine en prenant un appel téléphonique de la présidente taïwanaise alors que la Chine interdit tout contact officiel entre ses partenaires étrangers et des dirigeants de Taïwan, île qu'elle considère comme une de ses provinces.

Donald Trump a ajouté de l'huile sur le feu en évoquant un possible rapprochement avec Taïwan, alors que Pékin n'a jamais renoncé à la possibilité de recourir à la force pour rétablir sa souveraineté sur l'île, séparée politiquement du Continent depuis 1949. Dans ce contexte, Pékin a intensifié ses exercices militaires à proximité de Taïwan.

Dans son discours de fin d'année, Mme Tsai a lancé samedi un appel au calme aux autorités de Chine continentale. "Les autorités de Pékin réutilisent les vieilles méthodes pour isoler et se débarrasser de Taïwan, parmi lesquelles les menaces et l'intimidation", a-t-elle dit.
"Nous ne plierons pas mais nous ne retournerons pas sur le vieux chemin de la confrontation."
Elle a exhorté Pékin à renouer le dialogue pour trouver une solution "raisonnable".

Les relations entre les deux rives du détroit de Formose se sont considérablement rafraîchies depuis l'arrivée au pouvoir en mai de la présidente Tsai et de son Parti démocratique progressiste (PDP) à Taïwan, mouvement aux positions traditionnellement indépendantistes.

La Chine a annoncé en juin la suspension de toute communication avec Taïwan, le nouveau gouvernement de l'île n'ayant pas reconnu le concept d'"une seule Chine".
La Chine a établi officiellement lundi des relations diplomatiques avec Sao Tomé, une semaine après avoir arraché l'île africaine au club des rares Etats du monde qui reconnaissent le gouvernement rival de Taïwan.

La décision de Sao Tomé a ramené à 21 le nombre d'Etats qui entretiennent des relations avec Taïwan, dont le Vatican et deux pays africains, le Swaziland et le Burkina Faso. Les autres sont des petits pays d'Amérique centrale, des Caraïbes ou du Pacifique.

Taïwan ne cédera pas aux pressions même si Pékin renoue avec les "vieilles méthodes" d'intimidation, a averti samedi la présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, alors qu'un coup de téléphone à Donald Trump a ravivé les tensions entre les deux rives du Détroit.
Le bouillant milliardaire a rompu avec quatre décennies de politique américaine en prenant un appel téléphonique de la...