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Liban

Réfugié syrien torturé : Aoun veut la vérité et l’armée livre sa version des faits

L'armée a réagi hier au témoignage, publié mercredi par l'organisation Human Rights Watch (HRW), d'un réfugié syrien homosexuel accusant des soldats de l'armée et des agents des Forces de sécurité intérieure de l'avoir torturé.
« Le 5 février 2016, le suspect a été arrêté pour détention de faux papiers d'identité afin de perpétrer une action sécuritaire », indique un communiqué publié par l'armée, ajoutant qu'il était également accusé d'avoir eu des relations homosexuelles, ainsi qu'avec des femmes dans le but de les faire chanter. « Une enquête a été conduite et le suspect a été déféré devant les autorités compétentes », poursuit le communiqué.
Par ailleurs, l'armée affirme que les individus qu'elle arrête « sont traités en conformité avec la loi et les conventions internationales sur les droits de l'homme », précisant qu'« aucune personne incarcérée n'a été battue ou torturée ».
Plus tôt dans la journée, le président Michel Aoun avait demandé au procureur général près la Cour de cassation, Samir Hammoud, de se saisir de cette affaire.
Ce réfugié syrien de 31 ans, surnommé Chadi, affirme avoir été arrêté, emprisonné et torturé pendant cinq jours en février dernier par différents services de sécurité. Recueilli en mars dernier, son témoignage n'a été publié qu'une fois le jeune homme installé en Europe. Interrogés par L'Orient-Le Jour (lire notre édition du 23 décembre), des responsables de sécurité avaient réfuté la teneur de ce témoignage.

L'armée a réagi hier au témoignage, publié mercredi par l'organisation Human Rights Watch (HRW), d'un réfugié syrien homosexuel accusant des soldats de l'armée et des agents des Forces de sécurité intérieure de l'avoir torturé.« Le 5 février 2016, le suspect a été arrêté pour détention de faux papiers d'identité afin de perpétrer une action sécuritaire », indique un...

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