« À chaque fois que la formation du cabinet atteint un point crucial, de nouvelles conditions émergent qui en bloquent la naissance et qui ramènent les négociations au point zéro », a constaté hier le conseil supérieur du Parti national libéral (PNL), au cours de sa réunion sous la présidence de son chef, le député Dory Chamoun.
« C'est ce qui se produit aujourd'hui, avec le retour à la formule du cabinet de 30, qui a balayé le vent d'optimisme qui avait accompagné la déclaration de consensus sur la formule des 24 ministres », a indiqué le PNL dans un communiqué, tout en s'étonnant que « nul n'ait cherché à nous consulter ou à nous faire participer, alors qu'il est question d'un cabinet d'union nationale ».
« Ces obstacles créés de toutes pièces, qui sont politiques et visent à obstruer la formation du cabinet, sont l'œuvre de ceux qui insistent à consolider leur influence et établir leur domination sur la vie politique dans son ensemble », note le communiqué.
« Le retard dans la naissance du cabinet se répercute négativement sur l'élaboration d'une nouvelle loi électorale et augmente les chances de victoire de ceux qui travaillent en secret à préserver la loi de 1960 pour ne pas proroger une nouvelle fois le mandat de la Chambre », ajoute le texte, plaidant en faveur d'un « cabinet homogène », sans l'opposition.
Liban
Le retard dans la formation du cabinet pourrait ramener la loi de 1960, avertit le PNL
OLJ / le 17 décembre 2016 à 00h00
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