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Liban

Pour le RPR, la proportionnelle « garantit la pluralité de la représentation »

La réunion, hier, du Rassemblement pour la République. Photo Ani

Le Rassemblement pour la République (RPR) a mis en garde hier contre le retard dans la formation du gouvernement « dans le but de maintenir la loi électorale actuelle ». Il a en outre plaidé en faveur de la proportionnelle qui garantit, selon lui, « la pluralité de la représentation ».
« Nous mettons en garde contre le danger de retarder la formation du gouvernement dans le but de maintenir la loi électorale actuelle. La proportionnelle est désormais une demande populaire et politique ainsi qu'une nécessité nationale », a dit le RPR dans un communiqué publié hier à l'issue de sa réunion hebdomadaire sous la présidence de l'ancien chef d'État Michel Sleiman. « La proportionnelle constitue la loi la plus convenable pour toutes les forces politiques sans exception parce qu'elle augmente le pourcentage de vote dans les grandes villes, ainsi que dans la plupart des régions, et garantit la pluralité de la représentation », poursuit le communiqué.
Le RPR a également mis en garde contre la situation régionale « qui pourrait causer du tort au Liban s'il ne réussit pas à prendre ses distances face à ce qui a lieu dans la région ». « Il est important d'épargner au Liban les répercussions négatives de son implication dans des guerres qui ne le concernent pas », indique le communiqué.
Michel Sleiman a par ailleurs rencontré les ministres sortants de la Défense, Samir Mokbel, des Déplacés, Alice Chaptini, de la Jeunesse et des Sports, Abdel Mouttaleb Hennaoui, et les anciens ministres Charles Rizk et Jihad Azour.

Le Rassemblement pour la République (RPR) a mis en garde hier contre le retard dans la formation du gouvernement « dans le but de maintenir la loi électorale actuelle ». Il a en outre plaidé en faveur de la proportionnelle qui garantit, selon lui, « la pluralité de la représentation ».« Nous mettons en garde contre le danger de retarder la formation du gouvernement dans le but de...

commentaires (2)

Michel Sleiman, Samir Mokbel, Alice Chaptini, Abdel Mouttaleb Hennaoui, Charles Rizk et Jihad Azour. Ils représentent qui ?

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

08 h 21, le 17 décembre 2016

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Commentaires (2)

  • Michel Sleiman, Samir Mokbel, Alice Chaptini, Abdel Mouttaleb Hennaoui, Charles Rizk et Jihad Azour. Ils représentent qui ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 21, le 17 décembre 2016

  • Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à faire une fixation sur le scrutin à la proportionnelle? Le système démocratique repose sur le principe suivant: Tous les citoyens ont les mêmes droits à diriger l'Etat. Mais comme ils ne peuvent le faire tous, pour des raisons évidentes, chacun se choisit un délégué, un "député" à qui il accorde sa confiance.Il s'agit d'un être humain, pas d'un parti! Le seul mode de scrutin qui respecte ce principe est le scrutin uninominal, de préférence à deux tours, afin de faciliter l'émergence de nouveaux candidats. C'est ce qu'à bien compris Samy Gemayel. Pourquoi est-il apparemment le seul? Le scrutin proportionnel, lui, favorise la représentation du plus grand nombre de partis, m►me minoritaires. Autrement dit, il crée une Assemblée sans majorité nette. Il favorise, ou plutôt il rend obligatoire, le principe du bazar que l'on appelle pudiquement "consensus" : "Je vote ton projet de loi à condition que tu votes le mien!". Tout le monde peut déjà voir l'effet néfaste de ce système dans la (non-)formation du gouvernement.

    Yves Prevost

    06 h 40, le 17 décembre 2016

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