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À La Une - Liban

Le gouvernement Hariri voit le jour : voici sa composition

Le cabinet est formé de 30 ministres.

Le président Michel Aoun entouré du président du Parlement Nabih Berry (gauche) et du Premier ministre Saad Hariri à Baabda. Photo ANI

La composition du gouvernement a été annoncée dimanche soir, 45 jours après des consultations parlementaires non contraignantes menées par Saad Hariri, désigné le 3 novembre par le président de la République libanaise, Michel Aoun, pour le former. Le secrétaire général du gouvernement Fouad Fleyfel a donné lecture du décret de formation du gouvernement Hariri signé par le chef de l’État.

Le premier gouvernement du mandat du chef de l'État élu le 31 octobre comprend 24 ministres (dont deux ministres d'État) et six nouveaux ministres d'État, distribués à part égale entre chrétiens et musulmans. Le cabinet regroupe l'ensemble de l'éventail politique, à l'exception du parti des Kataëb qui a refusé que lui soit octroyé un portefeuille de ministre d'État, ainsi que des ministres nommés par Michel Aoun.

Le gouvernement compte cinq nouveaux portefeuilles : le ministère d'État pour la Lutte contre la corruption, fléau qui gangrène la vie politique libanaise, le ministère d'État pour la Femme, le ministère d'État pour les Droits de l'homme, le ministère d'État pour les Réfugiés et le ministère d'État pour les affaires de la Présidence. Il devrait se réunir mercredi prochain, sous la présidence de Michel Aoun, selon les médias locaux.

Voici la composition officielle du gouvernement :

- Président du Conseil des ministres : Saad Hariri (Futur, sunnite)

- Ministre de la Santé publique et vice-président du Conseil : Ghassan Hasbani (Forces libanaises, orthodoxe)

- Ministre des Affaires étrangères et des Émigrés : Gebran Bassil (Courant patriotique libre, maronite)

- Ministre de la Défense nationale : Yaacoub Sarraf (part de Michel Aoun, orthodoxe)

- Ministre de l'Énergie et de l'Eau : César Abou Khalil (Courant patriotique libre, maronite)

- Ministre des Finances : Ali Hassan Khalil (Amal, chiite)

- Ministre de l'Intérieur et des Municipalités : Nouhad Machnouk (Futur, sunnite)

- Ministre de la Justice : Salim Jreissati (part de Michel Aoun, catholique)

- Ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur : Marwan Hamadé (Rassemblement démocratique, druze)

- Ministre des Travaux publics et des Transports : Youssef Fenianos (Marada, maronite)

- Ministre des Télécommunications : Jamal Jarrah (Futur, sunnite)

- Ministre des Affaires sociales : Pierre Bou Assi (Forces libanaises, maronite)

- Ministre du Travail : Mohammad Kabbara (Futur, sunnite)

- Ministre de l'Agriculture : Ghazi Zeaiter (Amal, chiite)

- Ministre de la Culture : Ghattas Khoury (Futur, maronite)

- Ministre des Déplacés : Talal Arslane (Parti démocrate libanais, druze)

- Ministre de l'Économie et du Commerce : Raëd el-Khoury (Courant patriotique libre, orthodoxe)

- Ministre de l'Environnement : Tarek el-Khatib (part de Michel Aoun, sunnite)

- Ministre de l'Industrie : Hussein Hajj Hassan (Hezbollah, chiite)

- Ministre de l'Information : Melhem Riachi (Forces libanaises, catholique)

- Ministre de la Jeunesse et des Sports : Mohammad Fneich (Hezbollah, chiite)

- Ministre du Tourisme : Avedis Guidanian (Tachnag, arménien)


- Ministre d'État pour les Affaires du Parlement : Ali Kanso (Parti syrien national social, chiite)
- Ministre d'État pour la Réforme administrative : Inaya Ezzeddine (Amal, chiite)
- Ministre d'État pour la Planification : Michel Pharaon (indépendant apparenté aux FL, catholique)
- Ministre d'État pour la Femme : Jean Oghassabian (Futur, arménien)
- Ministre d'État pour la Lutte contre la corruption : Nicolas Tuéni (part de Michel Aoun, orthodoxe)
- Ministre d'État pour les Droits de l'homme : Ayman Choucair (Rassemblement démocratique, druze)
- Ministre d'État pour les Réfugiés : Mouïn el-Merhebi (Futur, sunnite)
- Ministre d'État pour les Affaires de la Présidence : Pierre Raffoul (part de Michel Aoun, maronite)

 

"Un cabinet d'union nationale"
Peu après l'annonce de la formation du gouvernement, le Premier ministre Saad Hariri a tenu une brève conférence de presse. Il s'est félicité de la formation du nouveau gouvernement, le qualifiant de "cabinet d'union nationale". "Ce gouvernement sera en premier lieu chargé de mettre en place une nouvelle loi électorale", a affirmé M. Hariri, assurant qu'un quota pour une juste représentation des femmes sera inclus dans la nouvelle loi. "Le nouveau cabinet s’attellera à résoudre les principaux problèmes dont souffrent les Libanais, à savoir la crise des déchets, l'eau et l'électricité", a-t-il ajouté.

Une seule femme a été nommée ministre dans le nouveau gouvernement, il s'agit d'Inaya Ezzeddine qui occupe le ministère d'État pour la Réforme administrative. M. Hariri s'est dans ce contexte félicité de la création d'un ministère d'État pour la Femme.

Il a aussi affirmé que le gouvernement cherchera à obtenir l'aide de la communauté internationale pour aider le Liban et les Syriens "face à la barbarie comme en témoigne aujourd'hui la ville d'Alep". Il a dans ce contexte annoncé la création d'un ministre d'État pour les Réfugiés, qui sont plus d'un million venus de Syrie, et a appelé la communauté internationale "à prendre ses responsabilités pour aider notre pays à porter le fardeau".

Commentant le boycott des Kataëb, le Premier ministre a indiqué leur avoir proposé un ministère d'État, mais que le chef du parti Samy Gemayel a refusé "malgré toutes mes tentatives".

La composition du gouvernement a été annoncée dimanche soir, 45 jours après des consultations parlementaires non contraignantes menées par Saad Hariri, désigné le 3 novembre par le président de la République libanaise, Michel Aoun, pour le former. Le secrétaire général du gouvernement Fouad Fleyfel a donné lecture du décret de formation du gouvernement Hariri signé par le chef de...

commentaires (5)

ENFIN SAMI GEMAYEL EST FORCÉ DE SE RAPPROCHER DE ACHRAF RIFI. C'EST LA MEILLEUR FAÇON DE FAIRE. ALLEZ RÉUNISSEZ VOUS. VOUS N'AVEZ PAS D,AUTRE CHOIS. BONNE CHANCE.

Gebran Eid

02 h 19, le 19 décembre 2016

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Commentaires (5)

  • ENFIN SAMI GEMAYEL EST FORCÉ DE SE RAPPROCHER DE ACHRAF RIFI. C'EST LA MEILLEUR FAÇON DE FAIRE. ALLEZ RÉUNISSEZ VOUS. VOUS N'AVEZ PAS D,AUTRE CHOIS. BONNE CHANCE.

    Gebran Eid

    02 h 19, le 19 décembre 2016

  • Une seule femme sur trente ministres. Même le ministre de la femme est un homme. L'homme est donc l'avenir de la femme. Louis Aragon doit se retourner dans sa tombe.

    Marionet

    01 h 40, le 19 décembre 2016

  • en tt cas pas mal mais je ne voie pas pq le PSNS est intégrer !!!!!!! comble

    Bery tus

    01 h 15, le 19 décembre 2016

  • On l'avait dit. 30 ministres et Sleiman a eu son ministère. Le magnétisme des pôles contraires a bien orienté l'aiguille vers le nord. RIEN N'A CHANGÉ À PART LA NOUVELLE DIRECTION DE LA POLITIQUE GÉNÉRALE DU LIBAN DEPUIS L'INDÉPENDANCE QUI PREND SON VRAI SENS APRÈS LES VICTOIRES SUCCESSIVES DES RÉSISTANTS.

    FRIK-A-FRAK

    23 h 47, le 18 décembre 2016

  • Une seule ministre femme pour un cabinet de trente: pas de doute, les droits des femmes progressent au Liban. A part cela, M. Hariri a promis une "juste représentation" des femmes dans le prochain Parlement.Espérons qu'elle ne soit pas aussi "juste" qu'en ce qui concerne le gouvernement.

    otayek rene

    22 h 33, le 18 décembre 2016

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