Brèves

La Banque islamique a débloqué 63 millions de dollars pour le port de Tripoli
Le directeur du port, Ahmad Tamer, a confirmé hier à L'Orient-Le Jour que la Banque islamique de développement avait accepté de débloquer 63 millions de dollars pour financer la troisième phase des travaux d'infrastructure du port de Tripoli, comme l'avait annoncé le même jour Toufic Sultan, un politicien proche du courant du Futur, en conférence de presse.
« L'accord a été donné il y a un mois environ. Un quart de cette enveloppe sera constitué par un don et le solde sera accordé sous forme de prêt à long terme », a expliqué M. Tamer, rappelant que ces fonds ne serviront pas à financer les travaux lancés par le ministère des Travaux publics et des Transports fin septembre, un chantier de 7,8 millions de dollars pris en charge par le Conseil du développement et la reconstruction (CDR).
Le port de Tripoli, le deuxième du Liban après celui de Beyrouth, a généré 11 millions de dollars de revenus à fin septembre (+9,4 % comparé à la même période en 2015), contre 184,5 millions de dollars pour celui de la capitale sur la même période (+1,7 %).

Hausse des dépôts des banques commerciales à fin octobre
Le bilan consolidé des banques commerciales établies au Liban s'est élevé à 199,7 milliards de dollars fin octobre, en hausse de 9,6 % en glissement annuel et de 7,4 % depuis début 2016.
Le total des dépôts du secteur privé a atteint 157,7 milliards de dollars à fin octobre, en hausse de 5,6 % en un an et de 4 % à fin octobre. Plus en détails, les dépôts en devises ont atteint 102,6 milliards de dollars fin octobre, soit une hausse de 6,4 % en un an et de 4,4 % depuis le début de l'année. Ceux effectués en livres ont atteint 55 milliards de dollars sur la même période (+4 % en un an et +3,3 % depuis fin 2015).
Le taux de dollarisation des dépôts s'est élevé à 65,1 % fin octobre, contre 64,6 % un an plus tôt. Les crédits octroyés au secteur privé ont progressé de 7 % sur un an, à 56,7 milliards de dollars fin octobre (+4,5 % depuis le début de l'année). Les encours sur le secteur public ont pour leur part baissé de 8,1 % depuis le début de l'année, à 34,7 milliards de dollars.
Enfin, les fonds propres des banques ont atteint 17,7 milliards de dollars, en hausse de 6,2 % depuis le début de l'année.

Russie
L'UE prolonge les sanctions contre Moscou
L'Union européenne prolongera de six mois ses sanctions économiques contre la Russie après le Conseil européen du 15 décembre, a-t-on appris hier de sources diplomatiques et européennes. Ces sanctions comprennent un accès restreint aux financements internationaux et une limitation de la coopération russo-européenne en matière de défense et d'énergie.
Les sanctions ont été imposées à Moscou pour dénoncer l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et le rôle imputé à Moscou dans l'insurrection armée dans l'est de l'Ukraine.

sanctions
L'accord Rosneft-Qatar dans la ligne de mire de Washington
Le gouvernement américain va s'assurer que la vente d'une participation de 19,5 % dans l'entreprise pétrolière publique russe Rosneft au géant des matières premières et du négoce Glencore et au fonds souverain du Qatar ne viole pas les sanctions prises à l'encontre de Moscou, a annoncé la Maison-Blanche.
« Les experts du département du Trésor responsables du renforcement des sanctions contre la Russie (...) vont étudier les termes de l'accord et évaluer de quelle manière les sanctions l'affecteraient », a déclaré jeudi le porte-parole de la présidence américaine Josh Earnest. Cet accord de 11,3 milliards de dollars a été conclu mercredi soir.

Industrie
Coca-Cola annonce le départ de son PDG
Le géant des boissons non alcoolisées Coca-Cola, qui essaie de relancer les ventes de ses sodas, a annoncé hier le départ inattendu de son PDG Muhtar Kent. Il va céder ses fonctions de directeur général à son numéro 2, James Quincey, à compter du 1er mai 2017, mais gardera la présidence du conseil d'administration.
« Nous sommes convaincus que James Quincey est bien préparé pour ces nouvelles responsabilités et est le bon choix pour diriger l'entreprise à l'avenir », affirme M. Kent, cité dans le communiqué. Fragilisé depuis deux ans en raison des difficultés du groupe à renouer avec sa croissance passée, M. Kent avait réussi à garder son poste grâce au soutien du milliardaire Warren Buffett, premier actionnaire de Coca-Cola.