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Santa Safari

Lundi dernier, dans le sud de la Norvège, un adolescent poignardait à mort un garçon de 14 ans et une employée de crèche. À quelques kilomètres de là, en Laponie finlandaise, une jeune guide au « Santa Safari » était elle aussi poignardée par son compagnon qui prit ensuite la fuite en traîneau à chiens. Qu'ont en commun ces crimes ? Ils ont été commis sur le territoire du père Noël.

Peu d'images sont aussi choquantes que celles du sang sur la neige. Comment peut-on être assassiné dans cette virginité glacée, isolée par la longue nuit polaire de la frénésie criminelle du bas-monde? Pour nous autres Libanais, par exemple, le seul nom de la jeune victime, Jacob Abdullah Hassan, avec ses consonances judéo-chiites contre nature, suffirait à dénoncer un mobile identitaire. Quant aux autres, les deux femmes ? La première est employée dans une crèche : les crèches de décembre sont des nids à Jésus. La deuxième est guide dans le dédale d'un univers fictif sur lequel régnerait l'avatar de saint Nicolas, lequel saint, dit-on, aurait ramené à la vie trois enfants dépecés par un boucher. La fuite du meurtrier dans un traîneau à chiens, ce rêve exotique, rajoute une couche de glauque au sordide de la situation. Comment ne pas voir dans ces meurtres les symptômes d'un consternant dévoiement de Noël et de tous les symboles qui s'y rattachent ? Plus la consommation effrénée s'en mêle, plus l'événement se désacralise, se vide de sens et rend haineux.

Ce n'est pas un hasard si les contes de fées ont été écrits dans ces pays froids : ils introduisent un peu d'espérance dans la cruauté de la vraie vie. Des Petit Poucet sans bottes, des petites filles aux allumettes sans allumettes, on en croise tous les jours, chez nous plus qu'ailleurs. Par le froid qui s'installe, des bottes qui ne seraient pas de sept lieues feraient leur affaire, et aussi de quoi se nourrir et se réchauffer. De jouets, regardez bien, les enfants n'en ont cure, ils créent des mondes avec trois bouts de chiffon. Arrêtons d'ajouter du plastique au plastique, le plastique nous enterrera tous. Nous n'avons rien d'autre à célébrer que l'amour, seul gage de paix, de vie et d'avenir.

Lundi dernier, dans le sud de la Norvège, un adolescent poignardait à mort un garçon de 14 ans et une employée de crèche. À quelques kilomètres de là, en Laponie finlandaise, une jeune guide au « Santa Safari » était elle aussi poignardée par son compagnon qui prit ensuite la fuite en traîneau à chiens. Qu'ont en commun ces crimes ? Ils ont été commis sur le territoire du père...

commentaires (1)

Jacob Abdullah Hassan serait d'après vous un nom à raisonnable judeo-chiite ? ???????? Je ne connais pas l'identité du meurtrier , mais le seul nom ne me dit pas s'il pouvait être chiite ou sunnite, juif oui si on veut , sauf s'il a europeinise son nom de ya3oub. .. Alors là, Fifi vous n'avez pas du prendre votre café ce matin en écrivant une énormité pareille .

FRIK-A-FRAK

10 h 39, le 08 décembre 2016

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Commentaires (1)

  • Jacob Abdullah Hassan serait d'après vous un nom à raisonnable judeo-chiite ? ???????? Je ne connais pas l'identité du meurtrier , mais le seul nom ne me dit pas s'il pouvait être chiite ou sunnite, juif oui si on veut , sauf s'il a europeinise son nom de ya3oub. .. Alors là, Fifi vous n'avez pas du prendre votre café ce matin en écrivant une énormité pareille .

    FRIK-A-FRAK

    10 h 39, le 08 décembre 2016

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