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Liban

Ils ont dit…

Achraf Rifi, ministre sortant de la Justice, devant des délégations populaires à Tripoli : « Ceux qui croient que le "projet" iranien pour la région va régresser se trompent. Il ne va faire que s'étendre progressivement, et si nous ne nous tenons pas prêts pour l'affronter, nous perdrons. Malheureusement, certains font toujours des concessions en sa faveur, sans réaliser que ce "projet" va les entraîner d'une concession à une autre. (...) Nous conseillons à nos alliés, anciens et actuels, de rester vigilants (...). Nous n'accepterons pas l'hégémonie des mini-États. Le Hezbollah ne pourra pas contrôler l'État. Si le gouvernement n'a toujours pas été formé, c'est parce que le Hezbollah, qui avait imposé ses conditions pour la présidentielle, essaie de nouveau d'exercer des pressions sur la partie adverse et d'avoir recours au chantage afin que le nouveau gouvernement convienne à ses ambitions. Celui qui cédera sera responsable devant Dieu et les hommes. Il paiera cher le prix de ses concessions. »

Ali Bazzi, député du bloc parlementaire du Développement et de la Libération (Berry), durant une cérémonie funèbre à Hadatha : « Le mouvement Amal a dit tout ce qu'il avait à dire au sujet de la formation et de la composition du gouvernement et a fait toutes les concessions possibles. Au moment où tout le pays était paralysé, Amal s'était efforcé d'assurer le fonctionnement des institutions. Il tient toujours à leur redynamisation, notamment le gouvernement. »

Kassem Hachem, membre du bloc parlementaire du Développement et de la Libération, dans une déclaration à la presse : « Le processus de formation du gouvernement est toujours dans des délais raisonnables, comparé au temps pris dans le passé pour mettre en place un cabinet. L'important aujourd'hui est de patienter afin de pouvoir former un gouvernement d'union nationale, fédérateur et consensuel, loin de tous les prétextes avancés, afin d'évincer telle ou telle autre partie. C'est ce dont le régime a besoin. »

Samy Gemayel, député du Metn, durant l'ouverture du festival de Noël à Bickfaya : « Il est regrettable que personne ne parle du programme du nouveau gouvernement, que certains prennent pour un gâteau à partager. Les difficultés sont importantes, mais nous ne perdons pas espoir. Le problème gouvernemental peut être réglé si chacun réduit ses ambitions et ses conditions, et fait primer l'intérêt national. Il ne faut pas oublier que le durée de vie du cabinet est de six mois et que sa mission principale est de préparer les législatives » de mai 2017.

Nagib Mikati, ancien Premier ministre et député de Tripoli, durant une cérémonie du Rotary au Hilton-Metropolitan de Beyrouth : « Le gouvernement ne va pas tarder à être formé. Dès que le signal sera donné, il verra le jour. Cependant, en tant que Libanais, nous nous devons de collaborer ensemble et de ne pas placer haut la barre des conditions. Nous devons soutenir le nouveau régime. Notre intérêt réside dans un État fort. »

Sélim Hoss, ancien Premier ministre, dans une déclaration : « Le Liban doit se doter d'une nouvelle loi électorale pour se prémunir contre les secousses qui l'entourent. Le recours à la loi de 1960 aux prochaines législatives, dans des conditions défavorables au double plan intérieur et régional, risque de secouer la scène locale et de la rendre perméable aux événements qui affectent les pays voisins. Nous risquons une implosion qui peut anéantir le pays. L'adoption d'une loi électorale fondée sur la proportionnelle et la circonscription unique qui fait du territoire national une seule unité électorale est de nature à éviter au Liban les affres d'une implosion assurée. »

Le cheikh Ahmad Kabalan, mufti jaafari, s'exprimant au nom du vice-président du Conseil supérieur chiite, Abdel
Amir Kabalan, lors d'une cérémonie à Baalbeck : « Ce qu'il nous faut, c'est un pays sûr et une justice sociale, un pouvoir intègre et de la bienveillance entre les composantes de ce pays. La politique a poussé les communautés à se détester et a transformé la lutte pour le pouvoir en un conflit intercommunautaire. (...) Nous avions placé notre espoir dans le nouveau régime, mais malheureusement, les alliances cachées nous ont déçus. »

Achraf Rifi, ministre sortant de la Justice, devant des délégations populaires à Tripoli : « Ceux qui croient que le "projet" iranien pour la région va régresser se trompent. Il ne va faire que s'étendre progressivement, et si nous ne nous tenons pas prêts pour l'affronter, nous perdrons. Malheureusement, certains font toujours des concessions en sa faveur, sans réaliser que ce...

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