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Liban - Commémoration

Moawad : Il faut se rassembler autour du nouveau président

Michel Moawad : « René Moawad a été assassiné parce qu’il était souverainiste et garant de la Constitution et du pacte national. »

Michel Moawad, président du Mouvement de l'indépendance, a estimé hier que « la page des conflits qui ont jalonné la voie vers l'élection présidentielle est tournée, étant donné que le Liban a un nouveau président de la République, renforcé par les ententes et les accords conclus, ainsi que par une légitimité chrétienne et nationale ». « De ce fait, j'appelle à dépasser les conflits qui bloquent le pays, a-t-il ajouté. J'appelle tout le monde à se rassembler autour du nouveau président parce que personne ne peut annuler le rôle de personne dans ce pays, qui peut assimiler tous ses fils, comme l'avait dit le président René Moawad dans son discours d'investiture (en 1989). »
M. Moawad s'exprimait au cours d'une messe célébrée en la cathédrale Saint-Jean Baptiste à Zghorta, pour la 27e commémoration de l'assassinat de René Moawad, son père, et de ses compagnons, le lieutenant-colonel Joseph Ramia, Sayed Élias Mora, Georges Khawand, Yacoub Saqqal, Joseph Bacha, René Kahdo Moawad et Assaad Anwar Moawad. Un engin explosif avait alors visé le convoi du président fraîchement élu, à la suite de la cérémonie à l'occasion de l'indépendance en 1989.
Hier, de nombreuses personnalités avaient fait le déplacement pour être aux côtés de la famille, notamment de l'ancienne députée Nayla Moawad et son fils Michel. Parmi elles, le ministre de l'Éducation Élias Bou Saab, représentant le président Michel Aoun, le député Kassem Abdel Aziz, représentant le président du Parlement Nabih Berry, le ministre Raymond Arayji, représentant le Premier ministre sortant Tammam Salam, et le député Samir el-Jisr, représentant le Premier ministre désigné Saad Hariri.
Pour Michel Moawad, René Moawad a été assassiné parce qu'il était « un président aussi fort que tranquille », ainsi qu'un homme souverainiste par excellence, qui refusait de partager les décisions nationales avec des non-Libanais et qui aspirait à faire régner l'indépendance sur l'intégralité du territoire libanais.

Michel Moawad, président du Mouvement de l'indépendance, a estimé hier que « la page des conflits qui ont jalonné la voie vers l'élection présidentielle est tournée, étant donné que le Liban a un nouveau président de la République, renforcé par les ententes et les accords conclus, ainsi que par une légitimité chrétienne et nationale ». « De ce fait, j'appelle à dépasser les...

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