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Économie - Dette grecque

Athènes pris en étau entre l’Allemagne et le FMI

Le Premier ministre grec Alexis Tripras accueille le commissaire européen, Pierre Moscovici, le 28 novembre, à Athènes Photo AFP

Les ministres des Finances de la zone euro, qui évalueront aujourd'hui la progression des réformes réclamées à la Grèce dans le cadre du troisième plan d'aide, devraient aussi évoquer l'épineux dossier de sa dette, sur laquelle l'Allemagne et le Fonds monétaire international (FMI) peinent à s'accorder.
Berlin ne veut plus faire d'effort pour la Grèce sans soutien du FMI, et le FMI ne compte pas bouger sans nouvel effort de la zone euro, et donc de Berlin. Les créanciers de la Grèce – UE et FMI – s'étaient fixé jusqu'à « la fin de l'année » pour trouver une issue. Sans succès, à deux jours du dernier Eurogroupe de 2016. Deux réunions préparatoires entre les ministres des Finances allemand, français, espagnol, italien et néerlandais ont même été annulées coup sur coup. « L'Eurogroupe pourrait n'être pas conclusif », a concédé jeudi le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici et la réunion n'être qu'un « point d'étape » sur l'avancée des mesures demandées à la Grèce.
D'un côté, le FMI refuse de participer financièrement à ce troisième plan d'aide à la Grèce, 86 milliards d'euros accordés en 2015, si la question de sa dette –181,6 % du PIB en 2016, niveau jugé insoutenable – n'est pas abordée avec ses créanciers. De l'autre, l'Allemagne et son puissant ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, prône une extrême fermeté face à Athènes. À quelques mois de législatives décisives pour son Parti démocrate-chrétien (CDU), celui de la chancelière Angela Merkel, il renvoie toute idée de restructuration de la dette à 2018.
La Grèce, pense M. Schäuble, peut s'en sortir avec ce seul programme d'aide, si elle continue à mettre en œuvre les réformes réclamées en contrepartie, et atteint l'objectif budgétaire qui lui a été fixé: un excédent primaire (hors intérêts de la dette) de 3,5 % du PIB à l'horizon 2018. 3,5 % ? « Irréaliste ! », répète depuis des mois le FMI... sauf à réclamer aux Grecs de nouvelles mesures d'austérité, y compris après la fin du programme en 2018.
« Le gouvernement grec ne discute pas et ne discutera pas de la prise de mesures (d'austérité) pour la période suivant la fin du programme », a prévenu jeudi le porte-parole du gouvernement Dimitris Tzanakopoulos.
(Source : AFP)

Les ministres des Finances de la zone euro, qui évalueront aujourd'hui la progression des réformes réclamées à la Grèce dans le cadre du troisième plan d'aide, devraient aussi évoquer l'épineux dossier de sa dette, sur laquelle l'Allemagne et le Fonds monétaire international (FMI) peinent à s'accorder.Berlin ne veut plus faire d'effort pour la Grèce sans soutien du FMI, et le FMI ne...

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DECISIONS HITLERO/SCHAUBLIENNES...

LA LIBRE EXPRESSION

08 h 06, le 05 décembre 2016

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  • DECISIONS HITLERO/SCHAUBLIENNES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 06, le 05 décembre 2016

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