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Quelques rares voix pour féliciter Trump de son coup de fil avec Taïwan

Au milieu d'un concert de critiques, quelques rares voix se sont élevées samedi aux Etats-Unis pour féliciter Donald Trump de sa conversation téléphonique avec la présidente de Taïwan, qui a dynamité une tradition diplomatique vieille de quatre décennies.
"Je préfère de très loin voir Donald Trump parler à la présidente Tsai (Ing-Wen) qu'à Raul Castro à Cuba ou à l'Iranien Hassan Rohani", a tweeté Ted Cruz, dans une critique de Barack Obama, qui a oeuvré au rapprochement avec Cuba et négocié un accord nucléaire avec l'Iran.
"C'est une amélioration", a souligné Cruz, qui n'a pourtant pas eu de mots assez durs pour son rival lors de la primaire républicaine. Donald Trump lui n'omettait jamais de l'affubler du sobriquet de "Ted le menteur".
L'ancien porte-parole du président Georges W. Bush, Ari Fleischer, a lui aussi fait une série de tweets favorables au geste de M. Trump.
"La Chine est de plus en plus agressive avec nous parce qu'elle sait que nous ne ferons rien de significatif en retour", a souligné M. Fleischer.
"Cela ne me dérange pas que Trump ne se laisse pas faire", a-t-il dit... à condition toutefois que M. Trump ait bien tenu cette conversation "en toute connaissance de cause".
"Tant que Trump a appelé sachant que cela remettait en question le statu quo, cela me va bien", a-t-il expliqué.
De fait, la maigre communication de l'équipe de M. Trump autour de ce geste spectaculaire et les deux tweets du président élu lui-même n'ont pas permis aux experts et diplomates de trancher avec certitude: erreur d'appréciation de la portée de sa conversation ou geste calculé de la part du président élu, qui dénonce l'attitude chinoise en matière de concurrence commerciale ou de changes.
Autre soutien, le jeune sénateur de l'Arkansas Tom Cotton. "Je félicite le président élu Trump pour sa conversation avec la présidente Tsai Ing-wen, qui renforce nos engagements envers la seule démocratie sur le sol chinois", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Pékin, qui estime que Taïwan est une part inaliénable du territoire chinois, a officiellement protesté et la Maison Blanche, que M. Trump n'occupera que le 20 janvier, a souligné que rien dans la politique américaine n'avait changé.
Kellyanne Conway, proche conseillère de M. Trump, a laissé entendre sur CNN vendredi soir que cette conversation - initiée par la partie taiwanaise selon M. Trump - avait bien eu lieu en connaissance de cause mais ne marquait pas forcément un changement diplomatique majeur.

Au milieu d'un concert de critiques, quelques rares voix se sont élevées samedi aux Etats-Unis pour féliciter Donald Trump de sa conversation téléphonique avec la présidente de Taïwan, qui a dynamité une tradition diplomatique vieille de quatre décennies."Je préfère de très loin voir Donald Trump parler à la présidente Tsai (Ing-Wen) qu'à Raul Castro à Cuba ou à l'Iranien Hassan...