Rechercher
Rechercher

Liban - Vie politique

Bou Faour : Les querelles sur les portefeuilles cachent une volonté de consolider de nouveaux équilibres

Le ministre sortant de la Santé, Waël Bou Faour, a affirmé hier que les conflits entre les forces politiques n'ont pas tant pour but d'acquérir des portefeuilles que de consolider les bases de nouveaux équilibres, à l'entrée de ce nouveau sexennat. M. Bou Faour s'exprimait lors d'un débat avec les cadres de l'Organisation de la jeunesse socialiste, au siège principal du Parti socialiste progressiste à Beyrouth.
« Les querelles désespérées entre les factions politiques pour gagner des positions représentent un conflit traditionnel sur les portefeuilles qui n'est que la partie émergente de l'iceberg », a déclaré M. Bou Faour, estimant que « la partie cachée découle de la volonté de renforcer les bases d'une action politique pour établir des équilibres nouveaux, à l'orée du nouveau mandat ».
« Nul n'est apte à qualifier ces nouveaux équilibres », a poursuivi le ministre sortant de la Santé, soulignant que « l'ampleur des interférences et des ententes dépasse désormais la division entre les forces du 8 et du 14 Mars ». Pour lui, la difficulté à former un gouvernement réside dans « la volonté des parties de voir la situation se préciser avant qu'elle ne se prononcent ».
Pour M. Bou Faour, ce changement de la donne et cette imprécision au niveau des alliances vont également se manifester lors des prochaines élections législatives. « Aujourd'hui, l'équation est différente, et chacune des forces politiques a des alliés objectifs ou des alliés spontanés, ce qui empêche de prévoir la forme que prendront les alliances lors de la consultation électorale », a-t-il souligné, avant d'évoquer à titre d'exemple les options que prendrait le PSP.
« Le Parti socialiste progressiste pourrait s'allier avec une partie dans une région déterminée et s'associer avec une autre dans une autre circonscription. » Le ministre n'a pas manqué de reconnaître dans ce cadre que « les ententes qui se feront ne seront pas basées sur un critère politique national mais sur des critères confessionnels », reconnaissant que ce tableau « ne sera pas pour produire un meilleur système politique que celui actuellement en vigueur ».
Toujours pour ce qui est des législatives, M. Bou Faour a souhaité qu'elles se tiennent à la date prévue (mai-juin 2017). Il a ainsi estimé qu' « un report technique de l'échéance cacherait la volonté de l'ajourner, ce qui équivaudrait à un nouveau blocage des élections et de la démocratie ».

Le ministre sortant de la Santé, Waël Bou Faour, a affirmé hier que les conflits entre les forces politiques n'ont pas tant pour but d'acquérir des portefeuilles que de consolider les bases de nouveaux équilibres, à l'entrée de ce nouveau sexennat. M. Bou Faour s'exprimait lors d'un débat avec les cadres de l'Organisation de la jeunesse socialiste, au siège principal du Parti socialiste...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut