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Culture - Événement

Le Salon du livre arabe de Beyrouth : 60 ans de livres et de rencontres

Coup d'envoi, hier au Biel, de l'exposition qui se tient jusqu'au 14 décembre.

Les ministres Arayji et Siniora au Salon du livre arabe de Beyrouth. Photo Hassan Assal

Soixante ans qu'il brandit la culture face à la sottise et à l'ignorance. Soixante ans qu'il regroupe, sous son chapiteau, les intellos de gauche et de droite, les Beyrouthins de l'Est et de l'Ouest, les amateurs d'ouvrages de cuisine et d'astrologie et ceux de poésie éthérée ou de brûlots engagés. Romanciers, dramaturges, penseurs, journalistes, taquineurs de muse, conférenciers s'y retrouvent autour des parutions locales ou régionales, des traductions aussi qui se taillent une bonne part du lectorat ces derniers temps.

D'abord intitulé Expo du livre arabe, devenu par la suite Salon international du livre arabe de Beyrouth, l'évènement immuable (on l'espère pour longtemps encore) qui a résisté aux pires années de la guerre a eu bien évidemment ses jours de grands fastes comme ses années grises de disette. Il s'est attiré les critiques comme les louanges de ses visiteurs. Quoi qu'il en soit, il reste à sa soixantième année, une manifestation culturelle unificatrice.

Organisé conjointement par le Club culturel arabe et le syndicat de l'Union des éditeurs, ce Salon accueille en 2016 180 maisons d'édition libanaises et 75 arabes, ainsi que quatre pays de la région (Koweït, sultanat de Oman, Palestine et du Liban) – et l'on remarquera l'absence des émirats du Golfe, depuis quelques années déjà, pour des raisons de sécurité semble-t-il – sans oublier les nombreuses associations culturelles locales et internationales et quatre universités du Liban.

 

(Pour mémoire : L’art, question de (sur)vie ou de mort ?)

 

Signatures, rencontres avec les auteurs et conférences, sur des thèmes concernant la pédagogie, la philosophie, l'histoire, la littérature, la politique et autres sont prévus au programme des activités parallèles.
À signaler également une exposition d'arts figuratifs dans le hall mitoyen aux salles de conférences situées au sous-sol.

À ne pas rater non plus un concert de Cedar Zaytoun qui interprète des poèmes de Samih el-Qassim, accompagné d'un orchestre dirigé par maestro Ihsan el-Mounzer (vendredi 9 décembre, à 18h).
Parmi les évènements phares: une conférence, cet après-midi à 18h, sur les 150 ans de l'Université américaine de Beyrouth, avec Nadia el-Cheikh, Bilal Orfali et Soulayman Bocti ; une lecture dramatique de sept romans par Caroline Hatem, Omar Jabai et Dana Mikhaël (dimanche 4 décembre à 16h30) ; une conférence sur le dialogue en arabe entre l'enseignant et l'élève, avec Maha Jarjour, Noha el-Moussaoui, Ghazi Yammout, Kamel Farhan Saleh et Patrick Rizkallah (mardi 6 décemebre à 12h) ; un hommage au Centre Saint Jude de cancérologie infantile avec le ministre de la Santé Wael Abou Faour, Mohammad Sayegh, Nora Joumblatt et Faycal el-Kak (mardi 6 décembre à 18h), et « Hakawati Beyrouth, par Imad el-Wazan, le mercredi 14 décembre à 18h.

Parmi les ouvrages présentés par leurs auteurs signalons ceux de Layla Ali (samedi 3 décembre à 16h30), de Mohammad Chayya (samedi 3 décembre à 19h30), de Hani Fahs (sur l'amour et la guerre, mercredi 7 décembre à 16h30). Sans oublier les signatures des auteurs présents au Salon: Abbas Beydoun (mercredi 7 décembre à 18h), de Abdo Wazen (dimanche 4 décembre à 17h30), de Maxime Chaaya (samedi 3 décembre à 17h30), de Mazen Haïdar (dimanche 4 décembre à 17h), de Zinab Merhi (vendredi 9 décembre à 18h), de David Chaanine (mercredi 7 décembre à 18h)...

 

 

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commentaires (1)

La pédagogie, la philosophie, l'histoire, la littérature se portent bien sauf la politique libanaise super mauvaise .

Sabbagha Antoine

19 h 19, le 02 décembre 2016

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Commentaires (1)

  • La pédagogie, la philosophie, l'histoire, la littérature se portent bien sauf la politique libanaise super mauvaise .

    Sabbagha Antoine

    19 h 19, le 02 décembre 2016

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