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À La Une - France

Le mandat de François Hollande marqué par la violence jihadiste

Le mandat du président français François Hollande, qui a renoncé jeudi soir à briguer sa propre succession à l'Élysée, a été marqué par une série d'attentats sans précédent et une colère sociale contre un cap économique contesté jusque dans son propre camp. En voici les principaux points.

Photo prise le 13 novembre 2016 montrant le président français François Hollande lors d'une cérémonie marquant le premier anniversaire des attentats de Paris. AFP / POOL / Christophe Petit Tesson

Attentats jihadistes
Revendiquées ou inspirées par des groupes jihadistes, une série d'attaques sans précédent ont fait 238 morts depuis janvier 2015. Face à ces attentats, les plus meurtriers de l'histoire française récente, François Hollande a endossé le rôle de père de la nation.

Après les premières attaques, qui ont décimé la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo, visé la police et un hypermarché casher, plus de 3,7 millions de personnes marchent dans toute la France le 11 janvier. A l'invitation d'un François Hollande rassembleur, une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement défilent solennellement à Paris, du jamais vu.

Le 13 novembre, les abords du Stade de France près de Paris, des terrasses de cafés et restaurants et la salle du Bataclan dans la capitale sont attaqués. M. Hollande déclare immédiatement l'état d'urgence, décision rarissime. Il fait aussi voter plusieurs lois antiterroristes, demande à l'armée de patrouiller dans les rues et lieux sensibles, car dit-il, "nous sommes en guerre".

 

(Repère : Les grandes dates de la présidence Hollande)

 

Opérations militaires
La guerre, François Hollande la mène dès janvier 2013 avec l'intervention de l'armée française au Mali pour arrêter la progression de combattants islamistes qui contrôlent le nord du pays.

En décembre, c'est la Centrafrique qui mobilise les forces françaises. L'opération vise à restaurer la sécurité dans ce pays en proie à des violences interreligieuses.

La même année, François Hollande veut intervenir en Syrie, où la guerre fait rage depuis deux ans. Mais il renonce aux frappes devant le refus du président américain Barack Obama de le suivre. Ce n'est qu'à l'automne 2015 que la France y mène ses premiers raids au sein d'une coalition internationale anti-EI.

En Irak, la France mène raids et missions de renseignement contre l'EI depuis septembre 2014.

 

 

 

Déchéance de nationalité
Après les attentats du 13 novembre 2015 (130 morts), François Hollande consulte tous les ténors politiques et retient une proposition de la droite et l'extrême droite: modifier la Constitution pour étendre la déchéance de nationalité aux binationaux condamnés pour terrorisme.

Après un interminable feuilleton qui sème la division dans son camp et provoque la démission de la ministre de la Justice, Hollande enterre finalement fin mars le projet.

 

(Lire aussi : François Hollande : un bilan mitigé et une image ternie)

 

Accord sur le climat
Converti aux préoccupations écologiques sur le tard, Hollande se transforme en VRP pour convaincre les dirigeants de la planète de signer un accord visant à contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C par rapport au niveau pré-industriel. Cet accord historique est signé à Paris en décembre 2015 par 195 pays.

 

Vie privée tumultueuse
François Hollande avait brocardé l'étalage de la vie privée de son prédécesseur de droite à l'Elysée, Nicolas Sarkozy et juré qu'il serait "exemplaire". Las, un mois après son élection, l'intervention intempestive de sa compagne Valérie Trierweiler pendant les législatives contre son ex-compagne Ségolène Royal suscite de premières interrogations.

 

(Portrait : Le paradoxe Hollande, président "normal" devenu anormalement impopulaire)

 

Le 10 janvier 2014, un magazine people révèle, photos à l'appui, une relation entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet. Quinze jours plus tard, il annonce "la fin de sa vie commune" avec Valérie Trierweiler. Cette dernière règle ses comptes cinq mois plus tard avec un livre de confidences "Merci pour ce moment", énorme succès de librairie.

 

 

 

 Mariage gay
Le 23 avril 2013, le gouvernement adopte définitivement la loi autorisant le mariage et l'adoption pour les couples du même sexe. Cette loi voulue par François Hollande et portée par la ministre de la Justice Christiane Taubira a déchiré la société, suscité des mois de débats acharnés et de virulentes manifestations d'opposants défilant au nom des valeurs de la famille traditionnelle.

 

Mesures économiques
En janvier 2014, Hollande affiche un spectaculaire tournant pro-entreprises. L'annonce d'une mesure qui prévoit 30 milliards d'euros de baisse de cotisations patronales en échange d'embauches est vivement contestée par une partie de la gauche, qui se rallie sous le signe des "frondeurs".

Rebelote en 2016 avec un projet de loi sur le droit du travail qui vise notamment à assouplir les conditions de licenciement économique. Le texte provoque un tollé jusque dans la rue, mais la loi est finalement adoptée, au forceps, à l'été.

 

 

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Attentats jihadistes Revendiquées ou inspirées par des groupes jihadistes, une série d'attaques sans précédent ont fait 238 morts depuis janvier 2015. Face à ces attentats, les plus meurtriers de l'histoire française récente, François Hollande a endossé le rôle de père de la nation.
Après les premières attaques, qui ont décimé la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo,...

commentaires (2)

Nous le présenter comme victime de ce retour de manivelle est tout simplement malhonnête de votre part les olj/afp.

FRIK-A-FRAK

14 h 54, le 02 décembre 2016

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Nous le présenter comme victime de ce retour de manivelle est tout simplement malhonnête de votre part les olj/afp.

    FRIK-A-FRAK

    14 h 54, le 02 décembre 2016

  • L'AFP tente d'adoucir l'impact négatif sur l'image ternie de la France ...c'est ridicule ...

    M.V.

    12 h 34, le 02 décembre 2016

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