Le Hezbollah défend les critères de représentativité des partisans de Berry

Le député Hussein Moussaoui a déclaré hier que « le souci de la résistance est de préserver notre unité nationale, soutenir notre armée vaillante, la souveraineté et la liberté de notre pays, et sauvegarder ses richesses et ses deniers publics ». Il a néanmoins déploré que « certains hommes politiques, de nos jours, restreignent leurs priorités aux moyens de s'assurer des bénéfices matériels dans certains ministères, sans lésiner sur des hérésies et des démarches ridicules visant à semer la discorde entre alliés et fils d'une même nation et d'une même histoire ». Le seul « gage » de cette histoire commune serait « l'unité des rangs autour de l'armée et de la résistance ». « Tous ceux qui y renoncent n'ont pas le droit de prétendre se soucier de l'État », a-t-il conclu, lors du quarantième de Mahdi Ali Souwan dans le village de Younine (Békaa).
De son côté, le député Ali Mokdad a estimé que « toutes les parties doivent être représentées au sein du cabinet en fonction de leur poids politique et parlementaire, sans en exclure personne ». Il s'est interrogé en outre sur les raisons de « l'attitude vindicative de certaines parties ». « Pourquoi certains ont droit à un portefeuille de poids et d'autres non ? » a-t-il encore demandé.

Pour la libération du jurd de Ersal au même titre que la libération du Sud
Se prononçant lors d'une cérémonie funèbre organisée par le Hezbollah dans le village de Ham (Békaa), M. Mokdad a transmis une nouvelle fois les félicitations de son parti aux services de renseignements de l'armée de « l'opération sécuritaire préventive accomplie à Ersal et l'arrestation du planificateur des attentats terroristes au Liban (l'émir de l'EI dans la région, NDLR) et onze criminels responsables de la mort de beaucoup de Libanais ». « Cette opération est un grand accomplissement à inscrire dans le registre de l'indépendance du Liban. Une opération qui n'aurait pu se réaliser si l'idéologie de l'armée était autre, ou si la coopération manquait entre le peuple et la résistance », a-t-il ajouté, soulignant que « la vraie indépendance est de repousser les ingérences des pays du Golfe, des États-Unis et d'Israël, ainsi que de leurs agents ». Partant, « l'indépendance ne sera complète qu'avec la libération du jurd de Ersal et du Sud », a-t-il conclu.