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Économie

La stabilisation institutionnelle rassure les investisseurs

Lors de son discours inaugural à la conférence annuelle de l'UBA, le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a déclaré que l'élection de Michel Aoun à la présidence de la République ainsi que la nomination de Saad Hariri à la tête du gouvernement ont renforcé la confiance des consommateurs et investisseurs. Il a néanmoins ajouté que la réactivation des institutions et le vote d'un budget par le Parlement – qui ne l'a pas fait depuis 2005 – renforceraient cette tendance.
Saluant le maintien des « capacités financières » du Liban dans un contexte d'instabilité politico-sécuritaire, M. Salamé a renouvelé sa prévision d'une croissance du PIB situé « entre 1,5 et 2 % pour 2016 » – un niveau proche de celles de la Banque mondiale (1,8 %) –, avant de tabler « sur une inflation proche de zéro » pour la même année.
Dans ce cadre, M. Salamé a assuré que la BDL poursuivra ses initiatives de soutien à l'économie réelle, notamment à travers les différentes mesures de relance par le crédit. « Des initiatives qui contribuent à générer plus de 50 % de la croissance économique annuelle », a-t-il estimé. À ce jour, « quelque 153 000 individus et sociétés ont profité de ces prêts (subventionnés) pour un montant total de 14 milliards de dollars.
Le secteur immobilier a attiré environ 63 % du nombre total des prêts subventionnés, contre 37 % pour les secteurs productifs », a-t-il détaillé. Pour rappel, la BDL a lancé le 12 novembre un nouveau plan de relance d'environ 1 milliard de dollars pour 2017.

Lors de son discours inaugural à la conférence annuelle de l'UBA, le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a déclaré que l'élection de Michel Aoun à la présidence de la République ainsi que la nomination de Saad Hariri à la tête du gouvernement ont renforcé la confiance des consommateurs et investisseurs. Il a néanmoins ajouté que la réactivation des institutions et le...

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