Ils ont dit... sur le prochain cabinet

Samir Jisr, député du Futur, lors d'une cérémonie à l'ordre des avocats de Tripoli : « Le gouvernement verra le jour prochainement, et Tripoli y sera représentée. »

Alice Chaptini, ministre sortante des Déplacés, dans une déclaration : « Le prochain cabinet devrait accorder la priorité aux dossiers liés au quotidien des gens. Il devrait résoudre le problème des doubles factures. Sinon, il faut penser à renforcer la privatisation dans plusieurs domaines. Je propose de mettre en place un ministère du Plan, et de libérer l'action des municipalités et des unions de municipalités en matière de développement et de services. »

Nabil de Freige, ministre sortant du Développement administratif, lors d'une cérémonie à l'AUB : « Nous espérons un gouvernement de progrès permanent, qui chercherait à assurer les services publics de manière juste et transparente. »

Hussein Hajj Hassan, ministre sortant de l'Industrie, lors de l'inauguration du marché aux fruits et légumes de Nabatiyé : « Nous espérons la formation d'un nouveau cabinet dans les plus brefs délais, pour qu'il puisse plancher sur tous les dossiers accumulés et suspendus, notamment le renforcement de la stabilité politique et sécuritaire face aux ennemis israélien et takfiriste (jihadiste). La deuxième mission du gouvernement est celle d'élaborer une loi électorale moderne et juste, à même d'assurer une bonne et juste représentativité des composantes politiques. »

Le Courant indépendant (de Issam Abou Jamra), dans un communiqué à l'issue de sa réunion hebdomadaire : « Il ne faut pas consacrer la pratique consistant à nommer aux postes de ministre des proches du président de la République. Il s'agirait là d'une atteinte à la Constitution, dont l'article 53 interdit au chef de l'État de voter en Conseil des ministres. »