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L'ex-maire de New York, Rudy Giuliani, en bonne place pour diriger la diplomatie américaine

Trump poursuit dans la difficulté et les controverses la formation de sa future administration.

L'ancien maire de New York Rudy Giuliani semble bien placé pour diriger la diplomatie américaine sous la présidence de Donald Trump. REUTERS/Joshua Roberts

L'ancien maire de New York Rudy Giuliani semble bien placé pour diriger la diplomatie américaine sous la présidence de Donald Trump qui poursuit mardi dans la difficulté et les controverses la formation de sa future administration.

"Son nom a été mentionné sérieusement en lien avec le poste de secrétaire d'Etat, une fonction pour laquelle il est qualifié et un travail qu'il ferait vraiment bien", a déclaré sur Fox News Kellyanne Conway, qui a dirigé la campagne de Donald Trump et reste très impliquée dans les négociations sur la prochaine équipe Trump.

Ancien procureur rendu célèbre par son passage à la mairie de New York (1994-2001) qui s'est achevé juste après les attentats du 11-Septembre, Rudy Giuliani, 72 ans, avait également été cité pour le poste de ministre de la Justice.

Rudy Giuliani connaît le président élu depuis plusieurs décennies. Il lui a apporté un soutien sans faille et a été l'un de ses plus proches conseillers pendant la campagne.


(Lire aussi : La victoire de Trump a-t-elle libéré les démons en Amérique?)

 

 

Profonde réforme fiscale
Le nom du diplomate John Bolton, ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'Onu et ferme partisan de l'invasion de l'Irak en 2003, a également été avancé pour diriger la diplomatie.

Interrogé sur cette perspective, Rudy Giuliani a dit que "John serait un excellent choix", lors d'une la conférence organisée par le Wall Street Journal. Mais lorsqu'on lui a demandé qui d'autre ferait un meilleur chef de la diplomatie, il a répondu: "Peut-être moi, je ne sais pas".

Le bal des prétendants a repris de plus belle mardi à la tour Trump de Manhattan, où Donald Trump vit et a ses bureaux.
Le vice-président élu Mike Pence y est attendu pour travailler à la formation de la future administration. A partir du 20 janvier, elle devra mettre en application les promesses de campagne du candidat Trump, élu sur un discours populiste: lutte contre l'immigration illégale, baisse des impôts, réforme de la loi sur l'assurance santé Obamacare et révision des grands accords commerciaux.

Pour le deuxième jour de suite, l'ancien dirigeant de la banque d'affaires Goldman Sachs Steve Mnuchin, pressenti pour le poste de secrétaire au Trésor, est entré dans le hall luxueux de la tour Trump mais n'a pas voulu faire de commentaire sur une éventuelle nomination.
"Nous travaillons sur le programme économique (...) pour nous assurer que nous allons passer la plus grosse loi sur la fiscalité, le plus gros changement sur la fiscalité depuis (Ronald) Reagan, nous aurons donc beaucoup de choses enthousiasmantes pendant les 100 premiers jours de sa présidence", a-t-il dit aux journalistes.

(Lire aussi :« Si Trump veut se retirer de l’Accord de Paris, il le peut, mais il devra en assumer les conséquences »)

 

"A couteaux tirés"
Connu pour ses positions très dures sur l'immigration clandestine, le sénateur républicain de l'Alabama Jeff Sessions n'a pas répondu aux questions sur sa possible nomination au ministère de la Défense. On l'évoque également pour les postes de ministre de la Justice ou de la Sécurité intérieure.

Derrière les sourires, l'ambiance serait pourtant tendue en coulisses, selon CNN qui assure, citant une source anonyme, que les tractations se font "à couteaux tirés".
Autre média critique envers le républicain pendant la campagne, le New York Times parlait, lui, de "discussions chaotiques", citant des sources anonymes.

Le président élu semble tiraillé entre sa promesse de campagne de secouer l'establishment de Washington et la nécessité de s'appuyer sur une équipe de professionnels pourvus d'un bon carnet d'adresses au Congrès.
Dimanche, Donald Trump a ainsi choisi une figure de l'establishment pour le poste stratégique de secrétaire général de la Maison Blanche: le président du parti républicain Reince Priebus.
Dans une décision beaucoup plus controversée, il a nommé comme haut conseiller à la Maison Blanche Steve Bannon, patron du site d'information d'extrême droite Breitbart.

 

 

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