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Économie - Lobbying

Le patronat et le secteur bancaire saluent le probable déblocage de l’élection présidentielle

Le président des organismes économiques et PDG de la Fransabank, Adnane Kassar. Photo Ani

Le président des organismes économiques (OE, une organisation patronale) et PDG de la Fransabank, Adnane Kassar, a salué hier dans communiqué « l'accord des forces politiques pour l'élection d'un président de la République, qui aura sans doute un impact positif sur la situation économique et les secteurs productifs ».
Le 20 octobre, Saad Hariri a officialisé son soutien à la candidature à la présidence de la République de Michel Aoun. Cet accord devrait permettre à M. Aoun d'être élu lundi lors de la 46e séance parlementaire consacrée à l'élection présidentielle.
M. Kassar a par ailleurs estimé que l'une des premières missions du nouveau président sera de « nouer de meilleures relations avec les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), afin de redynamiser l'économie grâce au retour des touristes et investisseurs de ces pays au Liban ». Le 23 février, Riyad avait appelé ses ressortissants à ne pas se rendre au Liban ou à quitter le pays, avant d'être imité par ses affidés du Conseil de coopération du Golfe (CCG) – les Émirats arabes unis, le Qatar, le Koweït et Bahreïn. Aucune annonce officielle d'une levée de cette mesure n'a encore été faite à ce jour.
Pour rappel, les OE avaient appelé le 6 septembre toutes les entreprises libanaises « à ne pas travailler pendant 15 minutes » pour dénoncer l'impact de la paralysie politique sur la situation économique. Ils avaient ensuite reporté à deux reprises cette manifestation avant de décider finalement son annulation dans l'attente « des résultats des consultations politiques ».

Les banques, « grands bénéficiaires »
De son côté, le président de l'Association des banques du Liban (ABL), Joseph Torbey, a affirmé dans un entretien accordé à l'agence al-Markaziya que « le secteur bancaire sera le plus grand bénéficiaire de l'élection d'un président de la République ». « La résolution de la crise économique sera le premier objectif du président élu et du nouveau gouvernement, a-t-il ajouté. Les deux ans et demi de paralysie politique ont constitué un dangereux signal pour les investisseurs, qui a été perçu par les grandes puissances et les États traitant avec les pays du Moyen Orient », a déploré M. Torbey.
Il est par ailleurs revenu sur la visite mi-octobre d'une délégation de l'ABL aux États-Unis. « Il est important que le secteur bancaire libanais maintienne un dialogue permanent avec les banques correspondantes. Cela leur permet de nous tenir au courant des derniers développements de la législation internationale et comment s'y conformer. Les banques correspondantes peuvent être exposées à des sanctions internationales si le Liban ne se conforme pas aux normes internationales, c'est pourquoi le Parlement a voté dernièrement les lois financières », a résumé M. Torbey.
Le Parlement a voté lors de la session législative du 19 octobre, dite de nécessité économique, quatre lois visant à permettre au Liban de se conformer aux normes internationales sur la transparence fiscale. La première redéfinit la procédure d'échange d'informations fiscales sur demande et autorise désormais la signature, par le ministre des Finances, puis la ratification par le gouvernement, de deux conventions de l'OCDE ; la deuxième définit la résidence fiscale ; la troisième interdit les actions aux porteurs et la quatrième détaille les obligations légales des fiduciaires (« trustees »).

Le président des organismes économiques (OE, une organisation patronale) et PDG de la Fransabank, Adnane Kassar, a salué hier dans communiqué « l'accord des forces politiques pour l'élection d'un président de la République, qui aura sans doute un impact positif sur la situation économique et les secteurs productifs ».Le 20 octobre, Saad Hariri a officialisé son soutien à la...

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