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Paix au Pays basque: l'ETA accuse Madrid et Paris de mauvaise volonté (presse)

L'organisation séparatiste basque ETA a accusé l'Espagne et la France de ne pas vouloir "rechercher des solutions raisonnables" pour la paix au Pays basque, dans un texte publié vendredi par le quotidien Gara, cinq ans après l'annonce de son abandon de la lutte armée.

Le communiqué, traduit en espagnol et publié par le journal indépendantiste Gara, est daté du 18 octobre, deux jours après le cinquième anniversaire de la fin de la violence, et quelques jours après la découverte d'une importante cache d'armes de l'ETA dans un village du nord de la France.

La mise au jour de cet arsenal survenait alors que des rumeurs insistantes évoquaient la possibilité d'une remise d'armes symboliques de la part de l'ETA pour lancer un processus de paix.
Le lancement d'un tel processus, souhaité par la gauche indépendantiste basque, est bloqué par le refus de tout dialogue de Madrid et Paris, alors que l'ETA souhaite des aménagements de peine pour ses quelque 350 membres emprisonnés en échange de son désarmement et sa dissolution.

"Apparemment, les récentes rumeurs sur le fait qu'il pouvait y avoir des mouvements en ce sens ont préoccupé ceux qui veulent imposer un schéma +vainqueurs et vaincus+", a déclaré l'ETA dans ce communiqué publié par Gara. Avec l'opération contre la cache d'armes "ils ont cherché à envoyer un message très clair: que personne ne fasse le moindre mouvement pour chercher des solutions raisonnables", ajoute l'organisation.

Trois jours avant l'annonce de la découverte de 145 armes de poing dans le village français, le journal espagnol El Mundo avait assuré que l'ETA était disposée, comme geste de "bonne volonté", à révéler la géolocalisation de plusieurs caches.

L'organisation, à laquelle sont attribuées 829 morts en plus de 40 ans de lutte armée pour l'indépendance du Pays basque et de la Navarre, promet dans son texte de "nouveaux engagements" pour la paix, sans spécifier lesquels.
Sa capacité opérationnelle est très réduite, après des années d'actions policières et la perte de soutiens dans la société basque. La grande majorité de ses membres sont en prison et seule une vingtaine seraient encore dans la clandestinité, selon des forces antiterroristes espagnoles et françaises.

L'organisation séparatiste basque ETA a accusé l'Espagne et la France de ne pas vouloir "rechercher des solutions raisonnables" pour la paix au Pays basque, dans un texte publié vendredi par le quotidien Gara, cinq ans après l'annonce de son abandon de la lutte armée.
Le communiqué, traduit en espagnol et publié par le journal indépendantiste Gara, est daté du 18 octobre, deux jours...